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chapitre dix-sept : palpitations
HAZEL GARDNER.
Athènes, Grèce.
La fatigue irradiait mon corps, je n'avais qu'une envie c'était de rentrer dormir chez moi, enfin chez Lucas. Mais j'étais au bar, avec mes amis, à les écouter me parler de leurs derniers dates avec des hommes.
Super.
La plupart avaient eu des coups d'un soir et les racontait, me forçant à décrocher de leur récit. Mon cerveau n'arrivait pas à suivre. J'étais probablement trop fatiguée pour être suffisamment à l'écoute.
Une odeur traversa mes narines me faisant me relever et ses iris vertes rencontrèrent les miennes. Keril était juste devant moi et mes amis s'en foutaient royalement. Il se baissa pour embrasser ma joue et je m'écartai mal à l'aise.
J'avais toujours bien à l'esprit son histoire avec la mafia qu'il m'avait caché. Je peinais à faire tous les liens et je ne voulais pas les faire en réalité. Et puis peut-être que lui en vouloir était culotté quand on savait que j'allais me marier avec un mafieux.
— Viens t'asseoir ! Lança Hyppolyte en lui rapprochant une chaise entre nous deux.
Il s'y installa en gardant son regard sur moi. Sa barbe avait poussé et il avait le regard fatigué. C'était étrange. Je n'avais aucune idée de pourquoi il était là. Peut-être que les autres l'avaient invité.
— Tu vas bien, Hazel ? Demanda Keril en s'approchant de moi.
— Mon coeur ? Fit une voix que je connaissais de plus en plus.
Keril recula pour regarder Lucas poser ses mains sur mes épaules. Son regard était rempli d'incompréhension. Il connaissait Lucas de surcroit.
— Lève-toi.
Je m'exécutai sans chercher à comprendre et Lucas m'embrassa rapidement avant de s'asseoir sur la chaise. Il posa délicatement ses mains sur mes hanches pour me faire asseoir sur lui pendant que je luttais pour ne pas rougir.
Keril le dévisageait ouvertement pendant que Lucas glissait sa tête proche de mon oreille pour me souffler :
— Je te ramène bientôt.
— Je peux rentrer seule, répondis-je volontairement plus fort.
Tout le monde nous regardait déjà, autant leur offrir du divertissement qui allait servir notre thèse selon laquelle nous étions sur le point de nous marier car trop amoureux l'un de l'autre pour attendre une durée convenable.
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HAZEL
RomanceHazel, c'était cette femme invisible qui se fondait toujours dans la masse. On ne la voyait jamais. Elle avait une vie tranquille. Elle venait de rompre avec son premier amour, était en froid avec sa mère, refusait de payer des séances chez un psyc...