Hazel, c'était cette femme invisible qui se fondait toujours dans la masse. On ne la voyait jamais.
Elle avait une vie tranquille. Elle venait de rompre avec son premier amour, était en froid avec sa mère, refusait de payer des séances chez un psyc...
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chapitre onze : querelle familiale
LUCAS IAONNIS.
Athènes, Grèce.
La colère grimpait dans mes veines au rythme de mes pulsations cardiaques. J'allais faire un carnage.
Il était calme, affreusement calme et ça me pétait les couilles. Je bouillonnais au bord de son putain de lit depuis trop de minutes.
Mon frère m'attendait en bas, on devait régler ça ce soir. Pas demain. Pas dans un mois. Ce soir.
Ne tenant plus face à la colère qui m'habitait de plus en plus, j'attrapai son cou pour l'enfoncer dans le lit et ses yeux s'ouvrirent pour me regarder terrifié.
C'est ça, sois terrifié !
— Salut connard, tu te rappelles de moi, soufflai-je.
— Putain, marmonna-t-il alors que je lâchai son cou.
Je me levai et je commençai à faire les cent pas, bouillonnant à un point que je ne pensais pas possible à atteindre. Mais ce soir c'était trop à gérer. J'avais dû regarder Hazel essayer de parler avec ses amis de notre relation, j'avais compris qu'on la surveillait et à présent, je la protégeai.
— J'ai besoin d'une information.
— À (il regarda son téléphone) quatre heures du mat' ? Lucas rentre chez toi, va dormir ou préparer ton mariage. Va baiser ta future femme, mais pitié, ne passe pas tes nerfs sur moi maintenant, dit-il encore endormi.
La haine flamba en moi comme attisée par un combustible à la con. J'allais le tuer.
— Dis à ta pouffe de dégager, dis-je froidement.
Elle me regardait avec des yeux apeurés depuis que je l'avais réveillé en parlant. Putain mais pourquoi il avait choisi une femme de l'autre monde ? Elles étaient vulnérables. Mais n'était-ce pas ce qui me plaisait chez Hazel ?
Non c'était l'intrigue autour d'elle. Sa façon d'être, son putain de pays de naissance et tout le reste. Cette femme était une immense énigme pour moi.
— Elle ne va pas dégager, toi par contre si, répliqua-t-il froidement.
Je pris une grande inspiration pour ne pas buter cette femme qui n'avait manifestement rien demandé.
— Qui a envoyé les tueurs à gages ?
— De quoi tu parles ?
— Devant chez H-, ma future femme, il y avait des tueurs à gages, pourquoi ?