C'est un nouveau départ que souhaite Célia. Loin de l'opulence et l'agitation de New York, elle pensait trouver un petit coin tranquille.
Elle n'était pas préparée à le rencontrer, pas prête à ce qu'il chamboule ses projets ni tombée sous le charme...
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Une nouvelle journée commence avec tout ce qu'elle implique, un boulot monstre au garage, la signature finale de notre nouveau projet et pour finir, une messe.
Alors que je descends les escaliers accompagnés des jumeaux, je vois que Jack est déjà présent dans le garage, ce qui me tire un sourire. Depuis qu'on bosse ensemble, c'est l'une des premières fois qu'il est avant moi dans les locaux même si techniquement vu que je crèche juste au-dessus, je suis toujours le premier.
- Tomber du lit, mon pote ? demandais-je en le faisant sursauter.
J'entends les jumeaux rires derrière moi, c'est à se demander s'il fait vraiment partie du club, c'est un vrai couillon quand il s'y met, il a toujours tendance à sursauter pour rien ou alors il le fait exprès juste parce qu'il sait qu'Hailey est là. Depuis qu'elle est petite, il s'est donné comme mission de faire rire ma petite sœur et mon frère au passage. Ça a toujours fonctionné, ses conneries la font toujours autant rire malgré qu'elle ait quinze ans maintenant. Il relève la tête en souriant et nous regarde arriver. J'entends Jacob derrière moi souffler à Hailey.
- On parie qu'il va demander une augmentation ?
Ma sœur pouffe et surenchérit
- Non, je penche plus sur le fait qu'il a fait une connerie et qu'il veut se rattraper.
- Ou plutôt un service à demander. Reprends mon frère.
Jack s'approche de nous en souriant tout en s'essuyant les mains sur son bleu de travail.
- Et non les grumeaux, vous avez tout faux encore une fois. Filez à l'école au lieu de dire des conneries aussi grosses que vous, bande de sales gosses.
Ma sœur sourit et Jack la prend dans ses bras avant de faire un check à Jacob. Les jumeaux nous saluent puis quitte enfin les lieux, me laissant seul avec mon abruti de meilleur ami. Je me dirige vers l'entrée du garage pour ouvrir le volet et mon regard se perd sur le terrain d'en face comme à chaque fois. L'absence de panneau me fait tiquer.
- Jack ! criais-je pour qu'il m'entende par-dessus la musique qu'il écoute.
- Oui ? souffle-t-il dans mon oreille me faisant sursauter à mon tour.
Il éclate de rire alors que je lui mets un coup dans les côtes qui lui coupe le souffle.
- Tu es un abruti fini, Jackson.
Il pouffe et passe un bras autour de mes épaules.
- C'est la raison de mon arrivée aussi prématurée sinon tu te doutes bien qu'à cette heure-ci, je serais toujours en train de roupiller. J'ai vu le vendeur enlever le panneau hier soir en quittant le garage.
- Tu penses qu'elle est vendue ou simplement qu'il a pigé qu'elle était invendable ?
