C'est un nouveau départ que souhaite Célia. Loin de l'opulence et l'agitation de New York, elle pensait trouver un petit coin tranquille.
Elle n'était pas préparée à le rencontrer, pas prête à ce qu'il chamboule ses projets ni tombée sous le charme...
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Après une nouvelle nuit dans les bras d'Aiden, c'est d'excellente humeur que je me réveille. Nous avons encore une fois passé une belle soirée tous les deux. Alors qu'il dort encore, je décide de me lever et de préparer le petit déjeuner, il ne reste que quelques minutes avant que le réveil ne sonne et me rendormir ne servirait à rien.
Attelée à préparer les pancakes, je ne remarque pas tout de suite le réveil de mon homme et sa voix me fait sursauter.
— Putain, cette vue est tout ce que je veux à chacun de mes réveils.
Je me tourne en souriant, le saladier entre les mains et je continue à mélanger alors qu'il se lève en me laissant admirer la danse de ses muscles sous sa peau. Il s'approche de moi et pose ses lèvres sur ma joue avant de s'éclipser dans la salle de bain. Déterminée à résister à mon envie de le rejoindre sous la douche, je continue la préparation quand deux mains glissent sous le t-shirt que je lui ai emprunté hier soir.
— C'est une torture de te voir dans l'un de mes t-shirts sans rien en dessous et ne pas avoir le temps de vénérer ton corps comme il me mérite.
Je souris et tourne le pancake qui cuit.
— Qui a dit qu'on ne pouvait pas en profiter ? Le réveil ne sonne que dans..
Je jette un œil à l'horloge et constate qu'il aurait dû sonner depuis une vingtaine de minutes. Je le sens sourire contre ma peau.
— Je l'ai coupé au moment où tu as quitté mes bras. J'aurais pu me lever, mais la vue était bien trop belle pour que je manque le spectacle.
Je le repousse avec mes fesses et constate que c'était une mauvaise idée en sentant son érection. Sa poigne se fait plus ferme sur ma peau et je me retrouve en moins d'une seconde assise sur le plan de travail, ma poêle en main et Aiden entre mes cuisses. Sa langue trace un sillon humide sur mon ventre avant qu'il ne se mette à hauteur de mon entrejambe. Mes cuisses se resserrent instinctivement, mais il ne me laisse pas faire et grogne tout en les écartant pour avoir accès à l'objet de sa convoitise.
— Le petit-déj... Gémis-je alors qu'il s'attaque à mon clitoris.
— J'ai faim d'autre chose, laisse tomber les pancakes. Souffle-t-il contre ma moiteur avant de reprendre sa douce torture.
La danse de sa langue reprend et je suis obligée de lâcher la poêle pour me maintenir sur le marbre pour ne pas glisser lorsque je me cambre pour me rapprocher de sa bouche.
Le plaisir augmente de seconde en seconde quand une voix à laquelle on ne s'attendait pas résonne dans l'appartement.
— Putain, pas sur la cuisine les gars !
Hailey passe en se cachant les yeux et trace jusqu'à sa chambre en claquant la porte de celle-ci. L'envie coupée par son arrivée, Aiden recule et m'embrasse.
