A Beautiful Lie |FR|

𝓦ʜᴀᴛ ᴛʜᴇ ʜᴇʟʟ

|Point de vue Taylor|

La douche chaude me faisait un bien fou.
Je suis sortie et j'ai enroulé une serviette autour de moi en me dirigeant à cloche bien vers le miroir manquant de glisser.

Et j'ai entendu des coups à ma porte.

- Crim, Roman va pas tarder à arriver, dit-elle de l'autre côté de la porte.

J'ai soupiré.

- Super, dis-je ironiquement en commençant à me sécher.

Hier tout s'est passé tellement vite, tout s'est passé comme un cache-cache dans une piscine abandonnée. Il voulait vraiment me pousser dans ce bassin ? en avait-il vraiment l'intention ? Je pense que je préférais m'être pris une balle dans le tibia plutôt que plongé dans un liquide hallucinogène.

J'avais peur de le voir, mais mes larmes ne coulaient plus si facilement, je devenais habituée.

Je me suis dirigée vers la garde robe pour trouver quelque chose à me mettre sur le corps.

J'ai choisi une robe bordeau assez fluide, moulante au niveau de la taille avec un assez grand décolleté. Elle était sublime, j'ai alors déposé la broche sur mes cheveux en les coiffant simplement. Mes cheveux étaient encore mouillés mais je n'avais pas le temps de me les sécher. Ma blessure au tibia était suportable mais faisait grincer les dents sous mes mouvements et c'est là que j'ai vu la porte s'ouvrir laissant rentrer Roman. Quel malpoli.

Je l'ai regardé en fronçant les sourcils.

- Tu as l'air d'aller bien, dit-il en ricanant alors que mon visage était rempli de colère.

Je n'ai pas répondu et lui ai tourné le dos en magnant difficilement les béquilles sous mon poids.

- Ne fais pas la tête, tu as eu ce que tu méritais Crimson.

Je n'aimais pas du tout le ton qu'il employait avec moi, il se foutait ouvertement de ma gueule.

Il s'est assis sur le lit en regardant le plafond.

- Je me suis permis de te donner un peu d'opioïde pour soulager ta douleur.

- Du quoi ? demandais-je en me retournant contre lui.

- Une drogue qui te donne une sensation d'anesthésie, mais rassure toi tu étais endormie, donc les autres effets ne sont pas apparus.

- Quels autres effets ?

- Crois moi tu ne voudrais pas le savoir, dit-il en jouant avec un sachet supposant que c'était l'opioïde.

Il s'est retourné vers moi d'un air degouté.

- Je comptais sur toi pour me rendre riche ma belle. Mais je suis gentil je ne vais pas aller te faire travailler.

- Quelle gentillesse, ai-je chuchoté.

- Kristina a fait sa petite crise de jalousie, je commence à me faire du souci pour elle. J'en suis sûre qu'elle serait sur le point de te tuer pour passer autant de temps avec moi.

Avais-je le droit d'être contente que Kristina soit dans le mal ?

- Mais rassure toi, je l'en empêcherais.

- Qu'est ce que tu me veux, dis-je.

- Ta plaie sera guéri dans 3 semaines, je m'y connais. Et je voudrais que tu me rendes un petit service.

J'ai haussé le sourcils toujours debout derrière lui de l'autre côté du lit.

- Je voudrais que tu surveilles Krsitina pour moi.