A Beautiful Lie |FR|

ℐ'ʟʟ ɢᴇᴛ ʏᴏᴜ ᴛᴏᴍ ᴋᴀᴜʟɪᴛᴢ

//POV Inconnu

- Que s'est-il passé là-bas ? demandais-je à Lucy.

Elle a haussé les épaules et m'a complètement ignoré.

- Je t'ai parlé, dis-je agacé.

Elle a fini par levé le regard vers moi et a soupiré.

Je ne travaille plus dans ce club alors ne vient pas me casser les pieds avec cette histoire.

- Je ne t'ai pas demandé ton avis ?

Elle haussé les épaules et a continué à découper sa pomme.

- Je t'ai laissé entrer chez moi par politesse, tu as posé ta question maintenant tu peux repartir la porte est toujours au même endroit, répondit-elle en me pointant la sortie du doigt.

J'ai rigolé nerveusement et je lui ai pris le menton pour qu'elle me regarde.

- Je n'ai pas envie de te faire mal, tu as l'air d'une gentille fille. Alors dis moi simplement ce qu'il s'est passé et je te laisserais tranquille, ordonnais-je proche de son visage.

Elle a baissé les yeux et a soupiré.

- Bien, mais lâche moi, dit Lucy.

- Non.

Il a levé un sourcil et s'est avoué vaincue.

- Roman est arrivée avec Crimson dans les bras, elle avait l'air inconsciente. Kristina les suivait de derrière en me disant qu'il ne fallait pas y prêter attention.

- Et ensuite ? demandais-je en pressant son menton entre mes doigts.

- Un homme est arrivé et m'a demandé la chambre qu'il avait réservé et donc je lui ai dit où elle était.
Je l'ai laissé faire ce qu'il avait à faire, puis cela faisait un moment qu'il était là bas donc je me suis décidée à aller voir pour leur dire que l'heure été terminé.
Et c'est là que j'ai vu Kristina à terre se vidant de son sang, et cet homme avec Roman en train de se battrent.
Je n'ai pas voulu être complice et je suis partie.
Voilà c'est tout ce que je sais.

J'ai lâché son menton et je l'ai repoussé.

- À quoi ressemblait cet homme ?

- Je n'ai pas vraiment eu le temps de le distinguer, mais il avait un piercing à la lèvre. C'est la chose que j'ai remarqué la première fois qu'il m'a adressé son joli sourire, dit-elle en revassant de l'homme.

J'ai souri et je lui ai volé une pomme avant de me diriger vers la porte de son appartement.

- J'aurais sans doute besoin de toi plus tard, alors ce n'est pas un adieux mais un Au-revoir, dis-je dernièrement avant de claquer la porte derrière moi.

***

L'ascenseur m'a emmené au dernier étage et il l'a ouvert ses portes sur un grand couloir.

Je me suis avancé sans prendre la peine de toquer à la porte en surprenant Léon jouer avec une fille sur le bureau.

- Épargne moi ça, dis-je en fermant les yeux mettant ma main sur mon front.

- Oh Monsieur ! Je ne m'attendais pas à votre visite, dit Léon en faisant signe à Manon de partir.

- Tu es au courant que ce n'est pas ton bureau Léon ? C'est ça que tu fais quand je m'absente ? dis-je en enlevant mes gants.

- Ou- Non monsieur, excusez moi, dit-il en se poussant du bureau.

Je me suis assis sur mon fauteuil et j'ai soupiré.

- As-tu des nouvelles de son emplacement ? demandais-je.

- Les caméras ne sont pas toutes encore réparées, mais sur celles que j'ai surveillé : aucune trace de Tom Kaulitz.

Je me suis brusquement levé en le prenant par la col de sa chemise.

- Sur celles que tu as surveillé ? Je veux que tu les surveilles toutes pas juste quelques unes, dis-je en le soulèvent légèrement.

- Mais Monsieur, nous avons perdu Sébastien et-

- Tu veux savoir ce que je pense ? demandais-je en levant le sourcil.

Et avant que Léon n'est pu dire un mot je l'ai jeté par terre lui épargnant le mur.

Je me suis accroupi à son niveau et j'ai redressé sa tête en lui tirant les cheveux.

- Je veux que ces caméras soient réparées dans les trois jours qui suivent, sinon tu peux dire au-revoir au monde.

- Oui, oui oui... dit débilement Léon sans réfléchir le nez en sang par le coup qu'avait fait sa tête contre le sol.

- Je compte sur vous pour enfin en finir avec ce Kaulitz.

J'ai lâché Léon et je me suis redressée en remettant correctement ma veste.

- Votre femme est passée il n'y a pas longtemps pour me demander si vous aviez rencontré Mr.Joppe.

- Tu lui diras que oui, je ne veux pas qu'elle soit au courant pour l'histoire de Kaulitz, cela reste entre nous. Si elle apprend qu'elle est vivant... Je ne veux même pas l'imaginer.

- Bien monsieur, dit Léon en se relevant.

Je lui ai fait un signe de la main lui disant de partir et il l'a fait.

- Je t'aurais Tom Kaulitz, je t'aurais...