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Le lendemain après-midi, Elias se rendit une nouvelle fois chez Gabriel. Il avait passé la nuit chez le pompier, pour son plus grand plaisir de se réveiller avec ce corps dans ses bras.

Gabriel reprendrait le soir même, leur laissant encore un peu de temps avant qu'il n'aille travailler à vingt heures. Alors Elias était là, un sac d'habits sur le dos, prêt à passer la nuit ici avec Oslo, attendant le retour de Gabriel de lendemain matin.

— Salut, chaton, lui murmura Gabriel en l'enlaçant par derrière.

Elias sentit son ventre se tordre de plaisir. Après bientôt un mois aux côtés du plus jeune, il ressentait encore et toujours ce tsunami qu'il provoquait en lui.

— Hey, Gaby. Tu as passé une bonne journée ?

— Uhm, ç'a été. Disons que tu m'as laissé sur ma faim ce matin et que j'espère bien que tu vas te rattraper dès maintenant.

Elias se retourna entre les bras de Gabriel, se remémorant les caresses et les gestes tendres de ce matin qu'ils avaient dû stopper net pour qu'Elias ne soit pas en retard.

— Laisse-moi prendre une douche et je te promets de me faire pardonner avant que tu partes travailler.

— Fais vite alors, dans cinq minutes, j'aurais peut-être changé d'avis.

Elias frémit d'anticipation et se dépêcha de se laver, pour rejoindre Gabriel le plus vite possible. Si les deux hommes semblaient gauches par moment, dans ces moments-là, leur maladresse n'existait plus. Gabriel était sûr de lui et sa confiance gagnait Elias. Ils laissaient parler leurs désirs et fantasmes sans aucune honte. Jamais Elias n'avait expérimenté un sexe sans tabous et sans barrière. C'était surprenant et ça rendait ces moments incroyables. Ils en voulaient toujours plus.

Quand il se rendit, sa serviette coincée sur ses hanches, dans la chambre de Gabriel, Elias eut le souffle coupé. Le pompier était déjà nu, les jambes écartées, un jouet enduit de lubrifiant fichait en lui.

— Si tu ne te dépêches pas de venir le remplacer, je te jure Elias que je me finis avec ou sans toi.

Le Norvégien émit un simple gémissement, son sexe dressé sous la serviette. Il se hâta de la retirer et de fermer la porte, bloquant l'accès à Oslo. Il se jeta sur le lit et retira la main de Gabriel sur le jouet couleur chair afin d'en prendre le contrôle.

— Ne te touche pas, ordonna Elias à Gabriel.

Pour être certain que le jeune homme lui obéisse, Elias attrapa les poignets de celui-ci dans sa main et les coinça au-dessus de sa tête. Gabriel était à sa merci et au vu du sourire qu'il avait, il n'en attendait pas moins de son compagnon. Elias sortit le sextoy avant de le rentrer à nouveau d'un geste rapidement brusque qui provoqua un cri au pompier qui ne s'y attendait pas.

— Encore, croassa Gabriel.

Elias ne se fit pas prier et pour faire taire son petit ami, il l'embrassa avec passion, avalant chacun de ses gémissements. Quand il sentit Gabriel au bord du gouffre, il le lâcha et jeta le jouet au pied du lit.

— Pourquoi tu t'arrêtes ? geignit le pompier, les yeux encore vitreux par la luxure.

— Car je vais te terminer, répondit simplement Elias.

Ces simples mots firent presque venir Gabriel qui se retint de toutes ses forces, envieux de pouvoir sentir Elias en lui. Il regarda avec fascination Elias enfiler le préservatif et enduire son sexe de lubrifiant. Il avait un charme fou et un sexappeal terrible qui bouleversait Gabriel. Quand il se plaça enfin entre ses jambes, son sexe dur frôla l'entrée de Gabriel qui était à deux doigts de le supplier de le prendre. Elias remonta les genoux de son petit ami au maximum afin d'avoir un meilleur accès et entra d'une poussée.

FRELSEROù les histoires vivent. Découvrez maintenant