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Désolée de n'avoir rien posté plus tôt. J'ai toujours le coeur en miettes et j'ai l'impression que jamais ça n'ira mieux. Mais aujourd'hui, j'ai envie de positif, alors je vous offre deux chapitres de FRELSER pour me faire pardonner et dimanche on reprend les publications comme avant ! 

Merci de votre soutien en tout cas, il m'a beaucoup touché. 




Elias avait les mains moites. C'était la première fois qu'il invitait quelqu'un chez lui qui n'était pas seulement un ami de Lilian. Il aimait cette idée, mais et si Gabriel les trouvait étranges ou malaisants ? Après tout, ils ne s'étaient parlés qu'une journée. Il n'eut pas le temps de se poser plus de question que la sonnette d'entrée résonna dans toute la maison.

— J'y vais, hurla Lilian depuis le salon.

Elias tentait de retrouver un visage neutre, se préoccupant de la nourriture.

Quelques secondes après, Lilian débarqua avec un Gabriel tout sourire. Il était très beau, il avait une chemise bleu nuit près du corps et un jean slim noir qui mettait ses jambes fines et musclées en valeur. Son visage radieux et ses cheveux bouclés offraient un spectacle indescriptible pour l'homme face à lui, un tablier autour des hanches.

— Uhm, ça sent super bon, entama le pompier en tendant une bouteille de rouge à son hôte. J'ai apporté une petite bouteille.

Cette simple remarque fit rougir le Norvégien peu habitué à recevoir des compliments d'autres personnes que son petit ami.

— Merci, et j'espère que ça te plaira, c'est une spécialité de chez moi.

— J'ai déjà hâte d'y goûter.

— Allons nous installer dans le salon, lança Lilian, invitant son compagnon à les suivre.

De toute façon, le repas était prêt, il n'y avait plus grand-chose à faire. Elias posa son tablier sur le plan de travail et rejoignit les deux autres. Ils se posèrent dans le canapé. Elias se mit à côté de Gabriel et l'odeur qu'il dégageait était subtile, mais très agréable. Il pouvait y déceler une note de vanille. Ce n'était rien d'incroyable, mais pour Elias, cette odeur lui fit du bien. Comme un cocon dans lequel il pouvait se cacher quand il allait mal. Jamais une senteur et une présence ne lui avaient fait cet effet.

— Alors Gabriel, parle-nous de toi, lança Lilian.

— J'ai toujours vécu à Saint-Jean-de-Luz. J'ai deux petits frères, des jumeaux de dix ans. Ma mère est instit. Il n'y a pas grand-chose à dire, à vrai dire.

— Tu aimes le Cross Fit, lui rappela Elias.

— Ah oui, j'adore ça.

— Tu t'entraînes dans une salle en particulier ? questionna le Norvégien.

— J'ai un ami qui est propriétaire de sa salle, vous y êtes les bienvenus si vous voulez essayer.

— Avec plaisir, lança Lilian. Je reviens, on ne sait pas recevoir ici, on a complètement oublié de te proposer quelque chose à boire.

La moue contrariée de Lilian se tourna vers Elias. C'était sa façon à lui de lui faire une remarque sans que leur invité s'en rende compte.

— De l'eau, ça ira très bien, sourit Gabriel en frottant ses mains sur son jean.

Le pompier promenait son regard un peu partout, scrutant l'intérieur du couple.

— Tu as toujours voulu être pompier ? lui demanda alors Elias, tentant de faire la conversation pendant l'absence de son conjoint.

FRELSEROù les histoires vivent. Découvrez maintenant