Sokka (27)

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La suite, comment la décrire ? Disons que c'était plutôt sympa. Entendre les gémissements de Zuko, voir son visage se tordre de plaisir sous mes caresses... J'avoue passer un bon moment.

Zuko: merde Sokka...

Sokka: ouais je sais, je fais souvent cet effet là.

Zuko: viens là.

Je me relève vers lui, commençant moi aussi à être bien trop serré dans mes vêtements. Sa main se pose sur ma taille avant de descendre jusque sur mes hanches. Ses doigts descendent sous l'élastique de mon pantalon tandis que je reprends possession de ses lèvres.

TULULULULULULULU

On relève tous les deux d'un coup la tête, sans pour autant bouger de notre position. Zuko râle avant de laisser sa tête tomber dans le creux de mon épaule.

Zuko: fait chier, je suis encore dans un rêve c'est ça ?

Sokka : nan ça ressemble plutôt à...

Zuko: ho merde l'alarme incendie !!

On se relève d'un coup tous les deux, se séparant en un dixième de seconde. Zuko remonte rapidement son pantalon avant de foncer vers la cuisine, là où je le suis. La casserole dans laquelle on avait commencé à faire cuire des nouilles dégage une épaisse fumée noire. Ho fait chier on l'avait oublié ce truc. Donc résumons la situation. T'as deux débiles, un torse nu avec une demi molle et un autre à moitié désapé en train de regarder leur dîner brûler.

Zuko: merde merde merde !

Sokka : fais attention !

Il prend le manche de la casserole pour l'enlever du feu et éteindre le gaz. Moi pendant ce temps, je choppe un balai pour mettre fin à l'alarme incendie. Ouais, on a un truc similaire dans notre petit logement étudiant et vu les expérimentations culinaires de Suki et Toph, on a dû apprendre à éteindre ce truc. Le bruit de perceuse qui te vrille les tympans s'arrête enfin et je me retourne vers Zuko qui contemple la casserole à présent foutue.

Zuko: Iroh vas me tuer.

Sokka : et en plus on n'as rien à manger.

Zuko : sandwich ?

Sokka : ça me vas.

Zuko: j'vais aller ouvrir les fenêtres, histoire que ça sente moins le cramé.

Et donc nous voilà assis en tailleurs sur la table de la cuisine à manger des sandwichs, même pas avec du vrai pain en plus tandis que l'odeur de brûlé et la fumée noire se dissipe. C'est plutôt marrant comme situation si on prend en compte qu'il y a moins de dix minutes, j'étais en train de lui faire une fellation. Enfin bref. Zuko se frotte l'arrière de la tête d'un air un peu gêné.

Zuko: je suis désolé. Cette soirée est une catastrophe.

Sokka : ho, comparé à ce qu'il se passe dans notre coloc', c'est rien du tout.

Zuko: si tu le dis.

Sokka : d'ailleurs, comment ça "encore dans un rêve" ?

Zuko: heu non mais rien, j'ai rien dit !

Sokka : t'as déjà rêvé de moi !

Zuko: absolument pas !

J'éclate de rire devant son air gêné. Ho bordel c'est trop drôle. Enfin pour moi ça l'est, pour lui un peu moins j'imagine. Mais c'est bon, c'est rien c'est de l'humour. Je termine rapidement mon sandwich au jambon leaderprice et au pain de mie éco+ avant d'aller rejoindre sur le canapé. C'est un peu rigolo parce que maintenant, bah les coussins sont imprégnées de l'odeur de brûlé. Zuko en prends un pour le sentir, histoire de constater l'ampleur des dégâts, avant de le reposer en soufflant.

Leaves from the vine [Zukka]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant