Chapitre 25

1.4K 67 18
                                    

     Astrophel, Veneris dies 6 Aprilis

Je me réveille en sursaut du canapé. J'ai chaud et des gouttes de sueur sont présents dans mes cheveux. Je me frotte le visage. J'ai encore fait ce cauchemar, ce même cauchemar qui me hante depuis mes 12 ans.

Je mets vite fait mon peignoir et sors dehors sur le balcon de la chambre afin de prendre de l'air. Je fais de petits respirations pour faire disparaitre mon cauchemar et me changer d'idée.

Je pose mes mains sur la rambarde du balcon et lève ma tête. Je regarde le ciel étoilé. Plein d'étoiles couvrent le ciel foncé. J'ai toujours aimé les étoiles. Cela permet de m'apaiser. L'astrologie est devenue ma passion.

Des bruits se font entendre. Je jette un petit coup d'oeil dans sa direction. Astraea se tient à coté de moi vêtu d'une peignoir aussi et observe comme moi ce beau ciel. Ce soir particulièrement les étoiles brillent plus forts et sont plus visibles.

Aucun de nous parle. Trop occupés à observer les étoiles et à les admirer, nous restons calme et prenons le temps d'apprécier ce silence.

Je prends une groupe respiration et regarde droit devant qui donne sur les jardins royaux avant de parler.

- Ma mère était une femme incroyable qui aimait beaucoup sa famille. Elle passait toujours du temps avec chacun d'entre eux équitablement afin qu'il n'y a pas de favoritisme. Un jour, je jouais avec elle dans les bois. On faisait un jeu d'énigme. D'après ma mère, il faut toujours travailler son esprit et être malin. Pour cela, elle organisait tout le temps différentes sortes jeux. Ma mère faisait en sorte de rendre l'éducation et le savoir plus intéressant et ludique. Je souris en repensant à ces nombreux moments. Je lève les yeux pour essayer de refouler les larmes qui arrivent. Ce jour-là, lorsqu'on avait fini le jeu, ma mère et moi s'amusons près du ruisseau qui se trouve pas loin du château. Je te montrerai un jour, c'est magnifique. Je dis cela en la regardant avant de reprendre mon récit. J'étais allé chercher du bois pour faire un petit feu. Lorsque j'ai fini ma tâche, je suis allé retrouvé ma mère. J'étais tout content. Je prends une grande respiration pour empêcher que ma voix tremble. Ma mère me souriait et me faisait un salut de la main quand un couteau se plante dans son dos. J'ai crié et couru vers elle. Elle perdait trop de sang et son système immunitaire ne marchait pas. C'était un couteau empoisonné. Elle est morte devant mes yeux. L'assassin a disparu dans les bois. Je regarde ma femme avec les larmes qui coulent. J'ai vu ma mère se faire assassiner devant mes yeux et je n'ai rien pu faire pour la sauver.

Astraea me prend dans ses bras dès la fin du récit. Je pleure à chaude larmes sur ses épaules. Elle prend mon visage dans ses mains et me dit dans les yeux :

- Ce n'est pas ta faute. Ce n'est en aucun cas ta faute. Tu était jeune et boulversé. Tu ne pouvais pas prédire ce qui allait arriver. Merci de t'être confier à moi. Je suis sure que ta mère sera fier de toi. C'était ça ton cauchemar ?

Je hoche de la tête. Elle me prend encore une fois dans ses bras. On resta dans une position pendant un long moment avant de s'éloigner.

- A mon tour. Me dit-elle.

- Tu n'es pas obligé de te confier. Je lui dis aussitôt.

- Si je veux le faire, c'est que j'ai confiance en mon mari. Je souris et content qu'elle me fasse confiance. Elle regarde le ciel. Depuis ma naissance et celui de Stella, mes parents ne s'occupaient pas de nous. Ils ne faisaient pas attention à nous. Pour eux, l'influence et la société mondaine sont très importants. Ce sont Mamie Célesta et Papi Léo qui nous élevait. Malheureusement, ils sont décédés il y a quelque années.

- Je suis désolé. Elle me sourit tristement.

- Comme tu as pu le voir, mes parents ne nous aiment pas. C'est pareil pour ma tante, mon oncle et mon cousin. Ma mère nous criait tout le temps. Mon père nous ... Elle prend une grande inspirations. Il nous battait. Ma respiration se coupe. Il nous frappait lorsqu'on faisait quelque chose qu'il n'aimait pas. Je prenais beaucoup les coups de ma soeur à sa place pour la protéger. J'ai essayé de faire du mieux que j'ai pu pour la protéger. Elle fait des crises de panique à cause d'eux. C'est pour cette raison que j'ai amené Stella avec moi. Cette fois-ci, c'est moi qui la prend dans mes bras. Je ressent une colère furieuse envers sa famille. Comment osent-ils les traiter comme des moins que rien ? C'est de la maltraitance infantile. Il faut que j'en parle mon père de cela mais pour le moment, ma priorité c'est de la réconforter.

- Tu as bien fait. Vous ne méritez pas cela. Elle pleure sur mon torse.

- Il y a encore une chose que je ne t'ai pas.Exclame-t-elle en me regardant avec les larmes qui coulent sur ses joues. J'essuie ses larmes avec mon pouce. Je n'aime pas la voir dans cet état. Je ne sais si tu l'as remarqué mais j'évitais toujours le regard de Flavio. Lorsque j'avais 16 ans, il est devenu étrange. Il faisait que de me regarder d'une façon qui me rendait inconfortable. Un soir, lors d'une fête, j'étais partie au toilettes pour me laver les mains. Elle lève les yeux en inspirant et reprend la parole. Il est rentré dans la salle de bains et a fermé la porte à clé. Il a commencé à me toucher en disant que j'étais devenue belle et que je ne le laissais pas indifférent. Je n'arrivais pas à me défaire de son emprise car il était trop fort. J'ai essayé du mieux que j'ai pu mais cela ne marchait pas. Il a commencé à me déshabiller quand j'ai pris la première chose qui me tombait dans les mains pour jeter sur son crâne. Il s'est éloigné sous la surprise et je suis partie en courant de la pièce. Plus tard dans la soirée, j'ai raconté à mes parents de qui m'était arrivé. Mon père m'a dit que je ne devais pas mentir et causer des problèmes dans la famille. Ce sont les paroles de ma mère qui m'ont anéanti. Elle m'a dit que même si je me faisais violer, c'était bien car je le mérite.

J'ai envie de tuer ses parents mais surtout Flavio pour toucher une femme sans son consentement. Mon épouse est très forte.

- Je comprends parfaitement si tu ne veux pas de moi. Me dit-elle en pleurant.

Je prends son visage en coupe et lui dit en la regardant dans ses yeux.

- Tu es une femme forte, la plus forte que j'ai rencontré. Tu ne mérites pas cela. Tu es une femme aimable et pétillante. Tu mérites le bonheur et la joie. Je te remercie de t'être livrer à moi. Je te remercie d'être entrer dans ma vie. Je suis tellement fière de t'avoir pour épouse. Si seulement tu savais à quel point, tu es magnifique et que je t'admire. Tu es une femme remarquable.

Elle me regarde surprise et commence à sourire.

On se regarde dans les yeux pendant un long moment. Puis on se sourit mutuellement et on rigole légèrement.

- J'aime beaucoup ton prénom. Je lui annonce.

- Astraea signifie les étoiles. Dans ma famille, on a pour tradition de donner des prénoms qui ont une signification par rapport aux étoiles. Mes autres prénoms sont aussi par rapport aux étoiles. Me dit-elle en regardant les étoiles. J'aime bien ton prénom aussi.

- Astrophel signifie amant des étoiles. Aster veut dire étoiles. Alphonse signifie noble et rapide. Erebus a pour signification l'obscurité inférieure.

- On dirait qu'on a était unis par les étoiles.

On éclate de rire puis on se regarde en se rapprochant de l'un et l'autre.

On échange un baiser rempli d'amour et d'avenir. On avancera désormais ensemble.

L'amant a trouvé son étoile. 

Unis par les étoilesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant