82

99 7 1
                                    

J'ai à peine eu le temps d'arriver à la porte de débarquement de l'aéroport qu'une horde de paparazzis attendait John, je suis toujours impressionnée de la rapidité à laquelle ils ont les informations .
Michael est là aussi, il est impossible pour lui de venir me voir tout seul, la preuve étant.
La sortie de l'aéroport jusqu'à la voiture s'est faite en courant ! 
- J'ai passé l'âge de ces conneries moi !
- Mais non Mika t'es encore souple, moi par contre mon genou se venge déjà !
- Je crois qu'on est cassés monsieur ...
- Non on est ... fatigués ?
- Dites messieurs j'ai déjà un bébé à la maison et ça me suffit alors vous allez vous mettre au sport, courir le matin mais j'ai besoin d'hommes forts avec moi cette semaine, pas de guimauves !
John est assit à côté de moi et Michael derrière.
- C'est moi que tu traites de guimauve là ?
- Peut-être, pourquoi ?
- Parce qu'il pourrait y avoir des représailles.
- Je n'ai absolument pas peur de toi .
- Really ?
- Really.

Je ne sais pas quelle genre de représailles il a en tête mais pour l'instant je n'ai pas peur de ce qu'il compte me faire et en plus je préfère ne pas savoir .

- Quand on arrivera ma mère ne sera pas là, étant donné que tu es là elle a préféré garder Mia chez elle pour nous laisser tous les deux.
Mais elle viendra forcément te voir un moment dans la semaine elle est bien trop curieuse de te revoir.
- Ça me va, elle a l'air gentille.
- Elle pose surtout pleins de questions ... tu ne devras pas hésiter à lui dire si elle t'embête trop.
- Ça doit pas être si terrible que ça!

- Tu ne m'appelleras pas à ton secours alors parce-que je te laisserai te débrouiller avec elle.

- Pas de problème je suis un grand garçon je crois que je peux gérer ma belle-mère, c'est pas la première fois que ça m'arrive!

Je ne peux pas m'empêcher de me sentir un peu contrariée de sa réponse, c'était clairement de l'humour et je sais très bien qu'il a été marié donc c'est même une vraie réflexion mais ça me touche un peu.
Mais je n'ai pas envie de passer pour la chiante alors je ne dis rien et j'écoute les garçons se parler le reste du trajet tout en indiquant ou aller à Michael pour arriver chez moi.

Michael arrive à trouver une place de parking par laquelle on peut directement rentrer dans mon immeuble, les journalistes savent que John est là il va falloir qu'on se voit vraiment discret le temps qu'il sera avec moi, dans le cadre professionnel je m'en fou mais là il s'agit de ma fille et je suis intransigeante là-dessus.

En rentrant je montre tout de suite sa chambre à Michael qui est à deux doigts de tomber de sommeil, il est complètement décalé avec le jetlag pendant que je John m'attend dans le salon.
Quand j'y reviens il est assis sagement sur une chaise autour de la table à côté du canapé, quand j'arrive à sa portée il m'attrape délicatement les hanches et je finis par m'asseoir sur ses genoux ses bras autour de mon ventre.

- Aller dis moi ce qui te tracasse ma Rose .
- De quoi tu parles ?
- Je suis pas idiot, tu ne parlais plus dans la voiture pendant le reste du trajet, j'ai dis quelque chose ?
- Non ... je suis fatiguée...
- So you think i'm new to this (OK donc tu penses que je suis un débutant)
Il se lève donc je le fais aussi mais il me repousse sur le chaise et s'assoit devant moi adossé légèrement à la table les bras croisés.
- Je ne te lâcherai pas tant que tu ne me diras pas ce qui te tracasse.
- Mais c'est rien ... John j'ai pas envie qu'on s'engueule tu viens à peine d'arriver.
- On va pas s'engueuler, je veux juste comprendre, sois tu parles de toi même sois je trouve le moyen de te faire parler.
Ça phrase me fait rire et je ne peux pas m'empêcher de me laisser aller, il est si peu crédible dans son rôle de flic émotionnel.
- Je serais curieuse de savoir comment tu ferais ça toi.
- Continues à éviter le sujet tu le découvriras très vite mais je te lâcherais quand même pas.
A mon tour de croiser les bras, je replis mes genoux contre ma poitrine et ma tête se pose entre ces deux derniers.
- Je vais te dire ce qui me perturbe mais c'est rien du tout alors c'est pas la peine de t'en vouloir...
- Ça ce sera à moi d'en juger, je t'écoutes.
- J'ai... été un peu perturbé par ce que tu as dis de ma mère.
Je pensais devoir lui expliquer mais en fait il comprend très bien de quoi je veux parler, il s'accroupi devant moi en posant ses mains sur mes genoux.
- Excuses moi ma Rose ce n'est pas ce que je voulais dire, je n'ai pas peur de rencontrer ta mère ni de répondre à ses questions parce que je sais que toute les mères s'inquiètent pour leur enfant, et j'ai été marié donc... je connais ça. Je me suis exprimé trop vite.
- J'avais compris ... c'est juste que je ne m'y attendais pas, mais je t'en veux pas.
- Ça te touche forcément un peu je le sais, je le vois.
- Mais ce n'est rien John, c'est déjà passé...
- Lève toi.
Il garde mes mains dans les siennes, les pose autour de son cou et lorsque je suis complètement debout il se colle à moi, je ne peux pas résister bien longtemps sans lui sourire en ayant des yeux pareil plongés dans les miens.
- J'ai envie de faire connaissance avec ta mère Rose et elle pourra m'assommer de toutes les questions qu'elle veut j'y répondrais avec plaisir, ça la rassurera certainement de savoir que j'adore ta fille et que j'ai conscience de ce que ça implique.
- Et ça implique quoi ?
- Que je dois être là autant pour elle que pour toi.

Le Tournage De Ma VieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant