Chapitre 12

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Coucou
Désolée du retard...
Je publie 9 chapitres...
♥️♥️♥️
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La voiture s'arrête devant la devanture d'un restaurant que je reconnais. Pendant mes filatures désespérées, il se rendait avec ses conquêtes dans cet établissement. Je suis presque déçue qu'il n'ait pas changé ses habitudes.
En marchant jusqu'au restaurant, je suis accablée, je voulais de l'originalité, être une exception.

— Un souci, Tanya.
— Non rien.

Il s'arrête et me fait face.

— Je n'aime pas les mensonges.
— Ce restaurant, je t'ai vu emmener tes autres dates.
— Ah, je comprends mieux. Bien, allons-nous-en.
— Non, ça ne fait rien.

Il n'écoute pas mes sollicitations et nous conduit vers sa voiture. Il se dirige vers un quartier voisin. Je reçois un message d'Andy.

Tu as réussi à ne pas le supplier?
Je souris en hochant la tête.

C'est très dur, mais je lutte férocement.
Je l'imagine esquisser un sourire.

On rejoint un restaurant que je ne connais pas, je suis rassurée. Le dîner se passe merveilleusement bien. Je pose mes yeux sur l'écran de mon téléphone, aucune réponse d'Andy. On parle principalement de sa réussite professionnelle, il fait l'effort d'en apprendre sur moi. Je reste assez mystérieuse concernant ma vie sentimentale pour ne pas risquer de le faire fuir.

— J'aimerais te revoir.
— Je ne vois pas d'objection.
Il sourit.

Je reste détachée de ce rendez-vous. Même si intérieurement, je m'imagine l'attirer à moi et priver sa bouche de tout air. Je resserre mes mains sur mes cuisses pour maîtriser mes gestes. Il finit par me raccompagner à l'appartement, l'ambiance est chargée de désir.

Je me change et m'installe dans le lit, je pianote sur mon téléphone. Je ne cesse de regarder mon message envoyé à Andy rester sans réponse. Une vive frustration me pousse à supprimer mon message. Je réfléchis, appuie sur les commandes pour le supprimer puis me ravise. Je réitère ce geste des dizaines de fois. Je souffle fort pour reprendre mes capacités. Puis je finis par lui envoyer un point d'interrogation.
Je me couche et rabat la couverture sur moi, j'éteins la lumière, je ferme les yeux jusqu'à sombrer dans un état semi-comateux. Je sens mon téléphone vibrer sous mon oreiller. C'est Andy qui répond à mes deux messages.

— Tu dors ?
— Non.
Le téléphone sonne.

— Andy...
— Tu sais que les gens derrière leur téléphone font potentiellement des choses pour ne
pas répondre dans les secondes qui suivent ?
— Je vais te laisser, c'est stupide.
— Attends !
Avec fermeté.

— Pourquoi tu manques de confiance en toi ?
— Je te préfère muet. Il explose de rire.
— Je suis en bas de chez toi. Tu oserais descendre ?
— Quoi ? En bas ? D'accord.

Je trouve une tenue en catastrophe et je rejoins Andy. Il descend d'une vieille voiture, je suis à deux doigts d'exploser de rire mais je me ravise. Il s'approche de moi.

— Que fais-tu en bas de chez moi ?
— Je voulais te montrer quelque chose.
— Montre.
— Non, c'est sur une partie de mon corps.

La situation est des plus gênantes. Est-ce bien ce que je crois ? J'essaye de rester professionnelle et j'entre dans mon rôle de docteur. Je le conduis à mon appartement et je lui demande de me montrer ce qui le trouble à une heure aussi tardive de la nuit. Mes yeux se posent sur son torse sculpté, une merveille pour les yeux. Il me montre son dos. Un petit kyste infecté au niveau de l'omoplate est rouge vif.

— Je peux m'en occuper.
— Ça ne te dérange pas ?

Je hoche négativement la tête.

ToxicOù les histoires vivent. Découvrez maintenant