Chapitre 49

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Merci 🫶🏻

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La pression redescend, les larmes coulent, j'ai eu si peur. On sort du bâtiment, des ambulances et des dizaines de voitures de police sont stationnées. Andy me lâche quelques secondes et envoie un coup de poing à Alex.

— Sale fils de pute, ça, c'est pour tout le mal qu'elle a enduré à cause de toi.
Alex finit au sol, sonné.

Un ambulancier s'occupe de lui, il est bien amoché.

Un des agents prend notre déposition. Cette fois, je ne suis plus seule. Les témoins confirment ma déposition, je leur parle des différentes menaces, de son harcèlement. Ils enfilent les menottes à Rosa, pour une fois, ce n'est pas à moi. La situation est à mon avantage. On rejoint le poste de police, le sergent Ocneil prend ma déposition. Alex est aussi arrêté pour fausses accusations.

— Qu'est-ce qui va leur arriver ?

— Vous vous inquiétez pour eux ? Pourtant, ils ne l'ont pas fait quand vous croupissiez derrière les barreaux.

— Je ne me réjouis pas du malheur des autres.

— Bien, nous en avons fini.

Je quitte son bureau. En sortant, je retrouve Andy adossé au mur en train de fumer. Il jette sa cigarette et s'avance vers moi.

— Ça va ?

— Te dire oui serait te mentir.

— Qu'est-ce que tu comptes faire ?

— Prendre un peu de distance, si tu veux bien ?

— Oui, je comprends.

Je rejoins une voiture de police, l'agent est chargé de me déposer chez moi.

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Deux semaines plus tard.

La secrétaire m'interpelle, des dizaines de bouquets de fleurs sont dans mon bureau, je suis de nouveau prise de panique. Ça ne va jamais s'arrêter. J'ouvre la porte de mon bureau tremblante. Je pose mes yeux sur les bouquets, mais rien de noir, les roses sont rouges. J'ouvre une carte.

Deux semaines que je me retiens de t'écrire, de t'appeler, de te prendre dans mes bras. Arrête cette torture. Andy.

Je compose son numéro.

— Tu as tenu deux semaines, bravo.

— Andy!

La porte s'ouvre, il se tient devant moi. Je me jette dans ses bras, soulagée d'un poids que je traîne depuis tant de temps. Toute mon angoisse s'envole dans ses bras.

— On va chez moi, le coureur ?

— C'est une proposition coquine, petite folle ?

— Oui.

— Non, je décline.
Je lui mets une tape.

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Deux mois plus tard, je me prépare pour me rendre au vernissage d'une galerie d'art, les tableaux d'Andy sont à l'honneur. Je me regarde une dernière fois et je sors de la salle de bain.

— Enfin !

— Quoi ?

— Deux heures que j'attends !

— Tu te plains toujours. Mais au final, tu me dévores du regard.
Il pouffe de rire et m'attire à lui.

— Je me disais que vu le temps que tu passes chez moi, tu pourrais emménager ici.

Mon sourire s'efface, je me détache de lui. Il est perturbé par mon comportement.

— Tanya ?

— J'ai juste peur de mal interpréter ta proposition.

— Je pensais que c'était derrière toi. Je te propose de vivre avec moi, pas le mariage. Je m'attendais à une autre réaction.
Je souris.

— C'est déjà beaucoup mieux.

— Tu es sûr ?

— Définitivement.

— Oui, oui, oui.

ToxicOù les histoires vivent. Découvrez maintenant