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Giulia Feranna
Un mois s'est écoulé depuis que Maeva est rentrée de New York et je n'est n'ai presque pas eu de ses nouvelles. Je lui ai envoyé plusieurs messages mais ses réponses étaient toujours brèves et vagues, ce qui n'est pas dans ses habitudes. Mon inquiétude grandit de jour en jour. Je décide finalement de lui rendre visite à l'improviste, espérant la trouver chez elle et m'assurer qu'elle va bien.

Lorsque j'arrive devant sa maison, je remarque que les volets sont fermés et qu'aucune lumière ne filtre par les fenêtres. Mon inquiétude se transforme alors en angoisse. Je frappe doucement à la porte, puis plus fort, et enfin je l'appelle sur son téléphone. Pas de réponse. Mon cœur bat la chamade tandis que j'insiste, frappant de nouveau, presque désespérée.

Giulia :
Maeva, c'est Giulia ! Ouvre s'il te plaît !

Après ce qui semble être une éternité, j'entends enfin des pas traînants derrière la porte. Elle s'ouvre lentement et je découvre Maeva, le visage pâle et les yeux cernés. Elle a visiblement perdu du poids et son air abattu me fait mal au cœur.

Maeva :
Giulia... entre..

Je pénètre dans sa maison, sombre et encombrée. La vaisselle s'entasse dans l'évier, des vêtements sont éparpillés sur le sol et l'air et lourd, comme si les fenêtres n'avaient pas été ouvertes depuis des jours. Maeva s'effondre sur le canapé et je sens une colère sourde monter en moi.

Giulia :
Maeva c'est pas possible ! Tu peux pas continuer comme ça !

Elle sursaute, me regardant avec des yeux écarquillés, visiblement surprise par mon éclat.

Maeva :
Giulia je...

Giulia :
Non, tu m'écoutes ! Tu ne réponds plus à mes messages, tu te laisses aller et tu ne fais aucun effort pour aller mieux ! Tu sais à quel point je me suis inquiétée ?! J'ai cru qu'il t'était arrivé quelque chose de grave moi !

Maeva baisse les yeux, ses épaules s'affaissant encore plus sous le poids de ma colère. Je prends une profonde inspiration, essayant de maîtriser ma voix qui tremble d'émotion.

Giulia :
Je comprends que tu souffres Maeva, que ce soit dur mais tu ne peux pas te laisser sombrer comme ça, je suis là moi ! Tu peux pas continuer à te renfermer sur toi-même

Elle lève les yeux vers moi, des larmes coulant silencieusement sur ses joues. C'est comme si le barrage avait cédé et elle commence à parler, sa voix brisée par les sanglots.

Maeva :
Je... je pensais que je pourrais gérer la distance, que je pourrais continuer sans lui mais chaque jour sans Damiano est une torture, je me sens si seule...

Je la prends dans mes bras, la serrant fort contre moi.

Giulia :
Je suis là moi, t'es pas seule

Après un moment de réconfort, je regarde l'heure et réalise que je dois partir. Je relâche doucement Maeva et lui offre un sourire encourageant.

Giulia :
Je dois y aller, n'oublie pas que si jamais tu as besoin de parler, je suis là

Maeva hoche lentement la tête, semblant un peu plus apaisée. Elle me raccompagne à la porte et nous échangeons un dernier regard plein de compréhension avant que je ne quitte sa maison.

En rentrant chez moi, je ressens encore une profonde inquiétude pour Maeva. Je décide donc d'envoyer un message à Victoria, espérant qu'elle me réponde.

Étonnamment, Victoria me répond dans la seconde

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𝐿𝑎 𝑚𝑖𝑎 𝑠𝑡𝑒𝑙𝑙𝑎Où les histoires vivent. Découvrez maintenant