Valentini avait passé les barrages militaires avec un sourire goguenard. A travers les militaires présents, c'est Jasper-Gauthier qu'il voyait. Il se gara le plus près possible de la petite vallée. Il leur fallut à peine quelques minutes pour retrouver le moine et l'arbre. Ce dernier avait perdu de sa luminosité, alors que le premier semblait fatigué. Il semblait ravi d'accueillir deux personnes de connaissance.

— Vous vivez ici ? demanda l'agent

— Non, seuls de rares élus pourrons pénétrer dans l'ambassade. Je n'en fais pas partie.

Le moine s'écarta pour laisser place, comme la fois précédente, à un fruit qui s'ouvrit. Valla en sortit et leva la main en signe de salut.

— Je suis ravi que vous ayez accepté la proposition de Pierrick, dit-il.

— Nous n'avons rien accepté du tout, précisa Sandra. En fait, nous ne savons pas en quoi consiste cette mission.

— Nous avons besoin d'humain pour nous représenter à travers le monde. Nous devons rester près de notre ambassade. Pierrick est un homme bien, mais il n'a pas forcément les compétences requises pour le faire seul.

— Mais en quoi consisterait vraiment cette mission ?

— Et bien, tout dépendra des circonstances. Si vous acceptez, dans un premier temps vous partirez interroger un homme qui s'est introduit sur l'un de nos sites. L'un de vous devra également toujours être présent lors de nos discussions avec vitre peuple.

Sandra et Valentini se regardèrent. Pierrick sourit.

— Alors, qu'en dites-vous ?

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