Tout était calme devant la ferme. Le Duster stationna dans une cour déserte. Un peu de poussière s'envola quand ils mirent pied à terre. Brusquement, des aboiements sortirent d'un hangar. Ils précédaient un énorme chien à la mâchoire écumante. Valentini mit la main sur son holster. Il ne sortit cependant pas son arme, préférant essayer de calmer le chien.
— N'approchez pas, ordonna-t-il. Il protège sa maison. Sa réaction est normale.
— Je sais, répondit Pauline.
Elle avança vers le chien et tendant la main. L'agent n'eut pas le temps de la retenir. Et s'il craignait le pire, il fut surpris de voir le molosse venir sentir puis lécher la main de la jeune femme.
— Il est inquiet pour ses maîtres, expliqua-t-elle.
— Vous comprenez le langage des animaux ?
— Je... Je ne sais trop. Depuis... Enfin... Depuis que j'ai touché l'arbre, il y a eu des changements en moi. Je ne sais pas l'expliquer.
— Pas besoin d'explication. Entre frère Tuck et Brigitte Bardot, je m'adapterai. Allons-y.
Ils entrèrent dans la ferme, le chien sur les talons. La porte était déjà ouverte. A l'intérieur de la salle à manger, des chaises étaient renversées. Des morceaux de verres et d'assiettes décoratives jonchaient le sol de carreaux de ciment. Mais aucune trace du couple de fermiers. Ils passèrent dans la cuisine, vide également. Valentini sortit son arme pour de bon, cette fois. Mais en passant dans le couloir, il vit briller le canon d'une arme qui tremblait légèrement.
— Partez ! suggéra l'épouse du fermier.
— Calmez-vous, madame Maquenhem. Nous ne sommes pas là pour vous ennuyer. Nous voulons juste vous poser quelques questions sur ce qui s'est passé avec l'œuf que votre mari a découvert.
— L'autre aussi, il voulait poser des questions. Et puis, il a tabassé le vieux. Si j'avos pas sorti le fusil, il l'aurait tué.
— L'autre ?
Pauline passa la tête et vit le canon se diriger vers elle.
— Vous me connaissez, madame, reprit Valentini. Vous savez que nous ne vous ferons aucun mal.
— Ouais. L'aut' aussi, y avot l'air gentil.
— Laissez-nous voir votre mari. S'il vous plaît.
Elle baissa son arme et les conduisit à la chambre. Robert était couché, le visage tuméfié et la main gonflée. Valentini l'ausculta brièvement. Il semblait ne rien avoir cassé et lui conseilla de se rendre à l'hôpital. Le fermier n'avait rien vu. L'objet avait été emmené. Mais où et par qui ? Il n'en avait aucune idée. A la fin de l'entretien, l'agent se fit décrire l'agresseur. La description lui rappelait quelqu'un, mais impossible de dire qui. Ils prirent congé du blessé. Devant la maison, l'agricultrice prit Valentini à part.
— Vous avos cangé de partenaire. Je préféros l'aut'. Vous faisotes un beau couple.
L'agent toussa et grimpa dans la voiture.
— Nous ne sommes plus seul sur le coup, déclara-t-il à Pauline. On passe chercher Pierrick et Sandra, et on se grouille.
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Prémices
خيال علميÇa y est, ils arrivent, tombant du ciel. Un héros de film sait comment il va réagir. Mais monsieur tout le monde ? 9 histoires seront publiées, à l'issue desquelles vous pourrez accéder à un sondage et choisir les 3 personnages principaux de l'histo...