L'entretien n'avait rien donné. Marcus Griwacz n'était qu'un imbécile qui se pensait investi d'une mission. Il avait été relâché après quelques heures de garde à vue. A sa sortie, Valentini l'attendait pour le raccompagner chez lui et mettre en place une surveillance qui devait durer quelques semaines. Aussi, les soldats présents ne purent déterminer pour lequel des deux était le regard noir de Jasper-Gauthier, qui fixait la voiture.

Aucune autre mission ne s'était présentée pour le moment, le frère Pierrick suffisant aux relations quotidiennes.

En l'absence d'autres tâche, Sandra avait repris son travail à l'observatoire. Elle ne voulait pas abandonner sa carrière pour un job passager. Elle devait simplement être disponible immédiatement si le besoin s'en faisait sentir. Pour lui faciliter les choses, il avait été décidé que le bureau de la petite équipe, qu'elle formait avec le moine et Valentini, serait installé dans l'observatoire. Du matériel fut apporté et un coin aménagé. Elle ne vit cependant plus aucun des deux autres durant plusieurs jours. Elle commençait à reprendre le train-train quotidien. Les évènements de ces derniers temps n'auraient pu être qu'un rêve.

La réalité la rattrapa sous la forme du dos de Valentini, assis au bureau récemment installé. Il n'avait pas encore eu de clé. Elle ne savait donc pas comment il était entré.

— On a du boulot.

Il ne s'était pas retourné mais avait dû sentir sa présence ou l'entendre, malgré sa discrétion.

— Quel type de boulot ?

— Nos nouveaux employeurs ont reçu des menaces de mort. On nous demande d'enquêter.


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