Tout est permis en politique (Bardella x Attal)

Chapitre 8, Bardella

Jordan était de nouveau élu député européen. Bien sûr qu'il l'était. C'était une évidence mais il était tout de même heureux, surtout que Marine était fière de lui alors celà suffisait à le combler.

Alors qu'il célébrait avec les membres de son parti, on l'informa que le Président allait prendre la parole. Il trouva un peu de calme et regarda l'allocution avec Marine et son équipe de campagne.

L'assemblée allait être dissoute. Bardella ne saisissait pas les enjeux exact de cette annonce mais Marine explosa de rire alors il supposa que c'était une bonne chose. Il se para de son plus beau sourire.

— Ce président est vraiment un abruti ! S'exclama Marine en riant.

Le reste de son équipe semblait également au comble du bonheur.

— Il veut vraiment le Rassemblement National au pouvoir, il n'y a pas d'autre explication. M'enfin temps mieux pour nous.

Marine se leva et se positionna face à son protégé.

— Jordan.

— Oui Marine ?

— Tu sais ce que celà signifie n'est-ce pas ?

Il eut un sourire gêné et alors qu'il s'apprêtait à répondre, elle reprit la parole en posant une main sur son épaule.

— Tu as l'occasion d'être Premier Ministre loulou.

Il haussa les sourcils et un véritable sourire illumina son visage. Un membre de son équipe de communication prit la parole, son téléphone portable à la main.

— En tout cas, tes électeurs t'y voient déjà.

Il lui tendit le téléphone sur lequel l'application X (twitter) était ouverte. Jordan défila le feed du #BardellaPremierMinistre et n'y trouva que des commentaires enthousiastes.

Premier ministre. Voilà la fonction faite pour lui. Mais soudain il se rappela qui occupait cette place pour le moment et sa mâchoire se contracta malgré lui. Il allait prendre la place de Gabriel. Il ne savait pas comment il se sentait à cette idée, il était désolé pour lui c'est sûr, mais il lui suffisait de s'imaginer à Matignon pour retrouver une joie inébranlable. Pardon Gabriel mais la politique et le pouvoir passeraient toujours avant le reste, peu importe la nature de ce "reste".