16 : « Un futur ? »
Hâlim a quelque chose dans le regards, cette chose qui transpercerait n'importe qu'elle femme. Tout ces nombreux défauts en une fraction de seconde j'en ai fais abstraction. Près de cet homme je me sens en sécurité, sereine malgré ces sauts d'humeur. Du peu que je connais de lui, j'arrive pas à dégager ce sentiment qui me ronge de l'intérieur, et lui envenime cet amour que je lui porte. Dans chacun de ces paroles, j'en retiens que l'essentiel, que celle qui font chavirer mon monde. Le rapprochement avec lui se fait d'une manière particulière, cette relation ne peut évoluer dans l'illicite car comme tout le monde le sait, ces relations mènent très souvent à la souffrance. Au début c'est tout beau, tout rose, mais la beauté se transforme en une pourriture, et le monde rose devient sombre.
Tout les deux n'avons rien en commun, à part le fait d'être issu d'un milieu difficile... une alchimie si puissante se forme entre nous deux, qu'on ne s'aperçoit pas de la grande différence qu'il y a entre nous.
- Je changerai de page tant qu'il faudra..donc ?
- Hâlim : Fait pas de crise d'épilepsie, tu risques de pas t'en sortir -en souriant-
- Parle sérieusement, tout tes paroles veulent dire quoi ? J'attends ou j'abandonne ?
- Hâlim : Ça veut dire ce que ça veut dire.
- Bah quoi ? -en essuyant mes larmes-
- Hâlim : Le début.
Il s'est levé en prenant son paquet de cigarette, et a monté les escaliers sous mon regards. Il montait sur la terrasse. Ça se voyait qu'il voulait esquivé le sujet. Je suis restée sur le canapé, à essuyer les gouttes sur mon visage.
- Hâlim : Hâyat !
Cria-t-il.
- Oui.
- Hâlim : Monte !
- Non, je vais continuer le ménage.
- Hâlim : Monte là !
Je ne réponds pas et me lève pour continuer le ménage.
- Hâlim : Quand je te dis monte, tu montes ? Pourquoi tu fais la casse tête ?
Il était descendu spécialement pour me prendre la tête, j'avais vraiment pas envie de monter et rester seul avec lui. Il me faisait perdre mes moyens et en jouait certainement.
- Mais..
- Hâlim : C'est bon, tais-toi.
Il reprends les escaliers, pour retourner là où il était. J'étais quasiment sûr qu'il était énervé. Il est vraiment impulsif. J'ai laissée ce que j'avais sous la main, et suit montée le rejoindre. Il était assis sur le balcon à fumer, j'avance vers lui et j'ai essayé de me mettre comme lui mais c'était peine perdu, j'arrivais même pas à monter. Avec son bras, il m'a aidé sans me regarder. Pour être énervé, il l'était ! Quand, je me suis bien assise, je me met à l'observer sans le lâcher du regards. Finalement, il tourne son regards vers moi et je lui lâche mon plus beau sourire, au début il a pas compris et l'a montré en me regardant bizarrement puis a finalement esquissé un petit sourire.
- C'est bon monsieur est plus fâché ?
- Hâlim : Qui t'as dis que je l'étais ?
- Quand t'es énervé tu fais cette tête.
Répondis-je en fronçant mes sourcils.
- Hâlim : Comment ?
J'ai refait la même tête.
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Chronique d'Hâyat - « Destin enflammés, cœurs carbonisés.»
RomanceL'homme aux milles facette, deviendra l'antibiotique de ce coeur carbonisés. By Laïli. M