« Je m'étonne quand je me rend compte a quel point on peut aimer la vie
Je m'étonne quand je constate a quel point on est attaché a la vie
On s'y accroche, on s'y agrippe fermement, pourtant
La vie n'est pas faite que de bons moments, malgré tout on l'aime
Et pour ne pas la perdre... on perdrait beaucoupCar la vie est... la vie est ...
La vie est comme ces fruits dont le goût est sucrée, puis soudainement amer
Elle n'est ni noir, ni blanche, non elle est beaucoup plus complexe que cela
C'est un remarquable mélange de douces saveurs
A d'autres, fortement épicés.
Un métissage entre le bien et le mal, entre l'agréable et le détestable
Entre l'acceptable et l'inacceptable, entre le vrai et le faux
Entre l'illusion et la réalité,
Entre l'espoir et la crainte » - K-J.Ce samedi matin là, la neige ne recouvrait pas non seulement le sol de nos quartiers, mais recouvrais mon cœur aussi. Mes mains n'étaient pas les seuls a gelée, c'était une sensation nouvelle. Un sentiment que je ne pourrais décrire, ni expliquer. Le geste qu'avait fait ce « Néant » dans le bus, ne m'avait pas laissée de marbre au contraire, j'aurais jamais pensé qu'il se comporterai ainsi avec une simple inconnu -dont il en sait beaucoup- C'est un geste de protection que seul un frère aurait pu faire je suppose. C'est un geste que ne ferait personne pour une simple inconnu. Dehors, tout le monde s'étaient vêtu chaudement, à l'exception de ce « Néant » il portait un jogging, un simple pull et sa casquette.
Plusieurs images défilent dans ma tête : le fait qu'il soit différent des autres, le fait qu'il ait cet expression neutre sur son visage.. sa manière d'être est surprenant, il est tellement mystérieux. J'aurai tant aimée savoir le pourquoi du comment, de cette histoire : le fait qu'il me suive !
On se cantonne beaucoup à ce que l'on voit au quotidien, dans nos quartiers : j'ai eu l'habitude de voir les même tête cramé dans mon quartier. Ils semblent si différent, mais font les même chose chaque jours. La vie de ses banlieusard, se résume à squatter les hall de chaque immeuble, si ce n'est pas le tien aujourd'hui, ça le sera demain. On peut les voir tôt le matin, et les revoir à la même emplacement le soir. La seule différences qu'on ces hommes issu de mon quartier, est qu'ils sont pas tous de la même origine. Ce qui fait souvent l'union dans nôtre cité, est le fait qu'on a différence d'origine, c'est ce qui fait parfois notre solidarité.
Ici, on voit toujours ses jeunes filles se prenant pour des « bonhommes » ; le même style vestimentaire, des paroles similaire, des insultes à chaque phrases. Des femmes au caractère d'homme mais au cœur fragile. C'est une sorte de carapace qu'elles se sont forgés pour certaine d'entre-elles, pour ne pas paraître pour des femmes facile. On voit souvent aussi ces belles femmes qui oublient de s'habiller, elles ont des atouts et ne se gêne pas pour les mette en avant, c'est regrettable, de voir ses femmes se dénudés pour exister. Ce qui est affreux est que les hommes ne se préoccupent pas de s'amuser avec ses demoiselles, mais après il rêve tous de se marier avec une femme n'ayant jamais fréquenter un homme, une femme portant le voile parfois ! Pourquoi vouloir d'une femme couverte ? Alors qu'eux ne le sont pas ?
On descends à l'arrêt de bus près du quartier, suivit de « Néant ». Mon père me parlait mais j'étais pas très attentive à ses paroles, le fait qu'il soit derrière nous, me rendais anxieuse. Il était vraiment à l'écart. Pour la première fois, il me suivait, sans pour autant être discret.
- Baba : Tu m' écoutes Hâyati ?
- Oui baba..
Baba : T'est sûre que ça va ?
- Oui, oui, j'ai juste eu peur tout a l'heure.
- Baba : T'es comme ta mère, toujours aussi inquiète.
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Chronique d'Hâyat - « Destin enflammés, cœurs carbonisés.»
RomanceL'homme aux milles facette, deviendra l'antibiotique de ce coeur carbonisés. By Laïli. M