Chronique d'Hâyat - « Destin enflammés, cœurs carbonisés.»

Chapitre 20 : « Amour compliqué ! »

20 : « Amour compliqué ! »

Sept jours se sont écoulaient. Sept long jours difficile, depuis qu'il était blessée, il ne sortait pas et par la même occasion je ne sortais pas non plus sauf pour aller voir mes parents -seuls sans lui. Je ne savais même pas ce qu'il faisait à la maison, en laissant son vrai travaille. L'atmosphère était très tendu, il ne parlait presque pas. Il était trop calme. La quiétude marquer mon quotidien depuis ce fameux soir. Tout les soirs il s'endormait sur le canapé, quant à moi le lit était devenu mon refuge. Sourire, il l'avait oublié, par la même occasion il me la fait aussi oublié. Le nuage ou j'étais s'était assombri. 

Vendredi soir, l'orage grondait à l'extérieur de la maison, le temps avait changer en une fraction de seconde. Je me suis mise a fermé toute les portes, et les fenêtre sous le regard attentif de Hâlim, qui fumé. Je suis ensuite partie dans la chambre, lui chercher ces médicaments. Après les avoir posés sur la table basse du salon, je suis partie me réfugier dans le lit. J'avais l'impression d'être dans un profond fossé, et de ne pas trouver la fin de ce trou noir. Je pleurais, j'avais peur pour lui et surtout pour nous. Toute la nuit comme toute les autres, je m'endormais à peine deux heures, et je me réveillai de suite pour aller le voir pour le couvrir. Son visage éteint me presse le cœur telle une orange, je suis complètement apeurée pour la suite de notre histoire. Je m'installe sur une chaise et l'observe. C'était devenu un rituelle pour moi. Il était près de moi, mais il me manquait, sa voix me manquait.. 

Chaque jours je sentais mon cœur se faire guillotiné, cet homme avait réussi à avoir une emprise total sur tout mon être ; quand il allait mal, j'étais dans le même état, quand il allait bien j'en était heureuse.. totalement amoureuse j'étais ! Je me lève après quelques heures sur cette chaise et suis partie faire mes ablutions. La prière était mon seul vrai refuge depuis bien des années, moi qui rêvait d'avoir un mari pieux, j'ai eu tout le contraire : c'est bien sûr mon destin et je l'acceptes. Allah éprouve ces fidèles serviteurs pour raffermir leur foi, alors ne jamais se laisser tomber. Se relever grâce au pouvoir Divin. Le front au sol, je pleure tout mon âme, je me plains à mon Créateur, pourquoi se plaindre aux créatures ? Seul le Seigneur pourra nous sortir du gouffre où nous sommes tombés. Chaque perles salées qui rouent sur mes joues, signifient une invocation pour l'homme que j'aime, pour notre bonheur, et pour un infini repos. 

La patience est une vertu ; cette phrase est dîtes par plusieurs d'entre nous sans vraiment chercher la signification. La patience, nous devons la trouver, tout humain manque de patience et c'est dans notre nature. La patience faut demander à celui qui nous as créer de nous l'octroyer. Je demande au Tout-Puissant de me donner la force nécessaire pour assumer des jours, des mois, des années.. mon cœur j'ai la sensation qu'il va lâcher d'un moment où un autre. J'ai besoin de lui dire tout ce que je ressens à l'intérieur de moi, mais les mots ne sortent pas ; c'est tellement difficile ! 

Tout ce chemin pour finir dans ce profond trou ? Est-ce mon destin Ya Allah ? Mon mari est-il un homme mauvais ? Est-ce lui l'homme de mes rêves ? Est-ce lui qui me donnera le bonheur dont j'ai besoin ? Est-ce lui qui sera le père de mes enfants ? Est-ce lui qui effacera mes larmes ? Est-ce lui qui lorsque je serais triste me donnera le sourire ? Est-ce lui qui me clamera son amour jusqu'à n'en plus pouvoir ? Est-ce lui le médicament de tout mes maux ? Toute ces questions, il n'y a que toi qui a les réponses. Guide-le vers le droit chemin, et ne le laisse pas finir mal car je plongerais aussi avec lui dans cette océan de malheur. 

Si je n' avais pas cette amour qui tiraille mes entrailles, et un énorme courage ; j'aurais tout abandonnée, je l'aurais laissé à sa perte pour retrouver mes parents.. mais ce que je ressens et tellement fort, que j'en perds limite la raison. Je n'arrive pas à le voir sans moi, et vice-versa, nos deux cœurs n'arriveraient sûrement pas à battre normalement -surtout le mien.