Chapitre 28 : « Humeur changeant ! »

2K 91 4
                                    

28 : « Humeur changeant ! »

Je pourrai porté le poids du monde entier sur mes épaules juste pour le voir épanouie et loin des dangers. Très jeune un filet l'a attrapé, et ce filet à des vices ; elle se nomme la rue. Cette même rue a un cœur. Ce cœur vise à détruire les plus faibles ; je considère tous ses hommes ayant emprunté ce chemin d'homme faible. Ils n'ont pas su se défendre contre ces nombreux vices ; leur excuse et toujours le manque d'argent. Ces billets de différente couleur, représente plus pour eux que les valeurs que leurs parents leur ont inculqués dans leur enfance. Ils oublient même leur religion. Hâlim est un autre cas, lui c'est pas l'argent qui l'intéresse mais juste l'amour du danger et de la vengeance. J'ai appris à le cerner durant les un mois où l'on était soit-disant heureux. Soit-disant car ces moments n'étaient que façade ; c'était qu'un rêve qui a fini par se terminer au réveille.

Hâlim, est aveuglé. Il ne cherche pas à s'en sortir comme tout le monde, mais juste vivre de la manière dont il a vécu toute ses années, mais il oublie que maintenant il n'est plus seul. Le mariage est l'union de deux personnes, après le mariage ces deux personnes ne font qu'un ; si l'un souffre, l'autre aussi, on ne peut y échapper. C'est ce qui m'arrive. Je souffre comme lui. Je suis peiné comme lui, et surtout je pleure à cause de lui.

Par sa faute, par la faute de mon mari, je ne vois plus la vie en couleur. La couleur disparaît peu à peu. Je ne vois qu'à travers lui et lui voit d'une manière effrayant.

Il se détache de moi, et me regarde dans les yeux ; cette obscurité même dans ses yeux je la vois. Il se recule, et se met au bord pour ne pas me faire face. Je me suis levée. Je suis amoureuse d'un homme différent des autres, des hommes possédant des qualités cachés et des défauts divulgué. De l'extérieur on verrait juste un homme violent ; alors que derrière tout ça se cache un homme au mille facettes.

Je m'avance vers lui, et pose ma main derrière son dos et la caresse. Il se tourne vers moi, les yeux brillant. J'avais l'impression qu'il allait pleuré, j'ai eu mal au cœur. Son magnifique regard si il devient océan, je serai la première à m'y noyer. Le voir dans cette état là, me brise complètement.

Je voulais trouver un moyen pour lui redonner le bonheur qu'il avait perdu durant ce long mois. Je me suis levé, sans rien lui dire, et me suis dirigé vers la cuisine. Je cherchais une bêtise à faire pour lui donner le sourire, pour revoir un sourire longé son visage rempli de lésions. La seule chose que j'ai trouvée dans cette cuisine, c'est un bol de chocolat presque vide. J'en ai mis un peu sur mon index et mon majeure de chaque côté de mes mains et me suis dirigé vers lui les mains derrière le dos.

- Hâlim ?

- Hâlim :...

- Hâlim s'il te plaît.

- Hâlim : Quoi ?

- Debout et regarde-moi.

- Hâlim : Je pue la défaite.. arrête-toi !

- S'il te plaît... pour moi.

- Hâlim :...

- Hier j'étais vraiment inquiète pour toi, et je veux voir si t'as encore de la fièvre.

Il s'est finalement mis debout. Je l'ai regardée avec un grand sourire, un sourire malicieux qui avait disparu depuis qu'il n'était plus à mes côté. J'ai levé ma main droite pour la poser sur son front :

- Tu m'a manqué.

M'exclamai-je en lui étalant tout ce que j'avais dans les doigts. Il a eu pas eu de réaction pendant au moins trente seconde. Ensuite il m'a sourit. J'ai tout de suite compris qu'il fallait que je fuis. J'allais courir, mais il m'a attrapé par les cheveux.

Chronique d'Hâyat - « Destin enflammés, cœurs carbonisés.»Où les histoires vivent. Découvrez maintenant