J'ai toujours rêvé de son retour, mon rêve est devenu réalité. Le lendemain matin, je me réveille. J'ouvre les yeux, et remarque que je suis seule dans le lit. C'est pas ma tête qui m'as joué des tours, ce n'est pas un rêve ? Je me suis pas trompé, il est bien arrivé ? Je regarde l'heure, il affiche dix heures passé. Je me lève rapidement en pensant à mon fils. Lorsque j'arrive au salon, la porte d'entrée est ouverte, le soleil et le vent sont au rendez-vous, quelques feuilles rentrent dans la maison mais je n'y prête pas vraiment attention. Je panique, et pars en direction de la chambre de mon fils. Il n'y est pas. Mon rythme cardiaque s'accélère, et si j'avais rêvé son retour ? Dans ma tête c'était Bagdad, les larmes au bord des yeux, j'appelais mon fils par son prénom dans toute la maison. J'ai fais tout les recoin, avant de courir vers la porte d'entrée.La surprise, et le soulagement en même temps : un beau tableau s'offrait à moi. Ce n'était pas un rêve, mais belle et bien la réalité, il est là en chair et en os, en train de jouer avec son fils. Au début, j'ai pas compris puisqu'il est très peureux des inconnus, mais là l'Alchimie régnait, c'était comme s'il le connaissait. On aurait dis deux enfants, mes deux Hâlim se complètent naturellement. Ils sont assis par terre, au milieu de la cours avec les jouets : ballon, voiture... tout ce que ma famille, la famille de mon mari lui a acheté, limite il faisait un parc au milieu du jardin. Un sourire se dessine sur mon visage. Il regarde son fils d'une manière qui me laisse sans voix, l'amour règne dans son cœur, je ne peux le nier. Il n'était pas présent pendant la grossesse, ni à l'accouchement, il n'était pas là lors des premiers paroles du petit, il n'était pas là lors des premiers pas de son fils. Il ne voyait son fils qu'à travers de simple photographie, mais là c'est son rêve qui devient réalité. Père et fils réuni. Il passe sa main dans les cheveux de sa chair, au même moment, Junior tourne la tête et me voit.
Il a tout abandonné, s'est levé pour se diriger vers moi. Hâlim me regarde un sourire en coin. J'avance pied nus, toujours en pyjama. Je me baisse à son niveau, et lui sourit.
- Ça va mon cœur ? Oui mon bébé... C'est qui ? Il t'as fait quoi ?
Il « parle » mais c'est incompréhensif, je me permet de lâcher un rire. À chaque fois qu'il « parle », il pointe du doigt son père l'air de l'accuser de quelque chose. Son père vient vers nous.
- Tu lui as fait quoi ?
- Hâlim : On jouait c'est tout, hein bonhomme ?
- Ouais c'est ça.
- Hâlim : Déjà si tu veux que je t'explique, va te rincer le visage ensuite met des chaussures, ah oui t'as pas oublié quelque chose avant de sortir ?
- Déjà je te signale que je me suis réveillée, t'étais plus là, la porte d'entrée était ouverte, j'ai paniqué vu qu'en allant dans la chambre il était pas là et je vous trouve dehors entrain de jouer, je vous regardais sans me rendre compte que j'étais dehors sans voile.
- Hâlim : Tu sais ce que j'ai retenu dans toute ta phrase là ?
- Quoi ?
- Hâlim : « Je me suis réveillée, t'étais plus là » on dirait un bébé, je t'ai manqué tant que ça ?
- Arrête de te moquer de moi.
- Hâlim : Si tu faisais moins l'enfant peut-être que je me moquerais pas de toi.
- De toute façon quand je parle t'écoute la moitié de ce que je dis. Hier, j'ai parlé attends ? Cinq minutes et tu t'es endormie alors que moi j'ai écouté tout ce que tu as raconté de A à Z.
- Hâlim : Je t'ai écouté mais dans mon sommeil.
- Oui c'est ça.
- Hâlim : T'as le temps de me raconter tout ce que tu veux, mais pas pour l'instant.

VOUS LISEZ
Chronique d'Hâyat - « Destin enflammés, cœurs carbonisés.»
RomanceL'homme aux milles facette, deviendra l'antibiotique de ce coeur carbonisés. By Laïli. M