Chapitre 25 : « De l'amour dans l'air. »

2.6K 101 4
                                    

25 : « De l'amour dans l'air. »

Le lendemain, j'ai son bras autour de ma taille, et sa tête tout près du mien. J'ai remarqué que quand il est fatigué, quand il dort il a parfois la bouche ouverte, ça me fait légèrement sourire, même comme ça il est mignon. J'ai positionné mon index sur son menton, pour lui fermer délicatement la bouche. Plusieurs idée me sont venu en tête. J'ai passé mes doigts délicatement sur la cicatrice se trouvant sur sa joue, il bougeait mais n'ouvrait pas les yeux. Une marmotte. L'enfant que je suis a pensé à faire quelque chose que seul un enfant deux cinq ans penserait à faire pour réveiller ses parents. J'ai enlevé doucement son bras de moi, -très difficilement- et me suis levé. J'ai pris le lit pour un trampoline, j'ai sauté. J'ai senti une main me prendre le pied d'une rapidité, j'ai pas pu faire un seule geste que je me suis retrouvé sur le lit.

- Hâlim : Ça t'amuse ?

Demanda-t-il sans même ouvrir les yeux.

- J'ai essayé la tendresse ça à pas marcher, j'ai opté pour la meilleur des solutions.

- Hâlim : Tais-toi et dors !

- Plus sommeille.

Il m'attrape et me met sur le côté où j'étais censé dormir, puis m'enlace.

- Debout !

- Hâlim : Chuuut !

Une négociation d'environ trente minute entre mon mari et moi. Finalement, il s'est levé, et je suis partie prendre une douche. Dès que je suis sortie, il se postait devant le cadre de la porte, et me souriait. J'allais tombé par terre, il dégage quelque chose qui me rends folle. Il dépose rapidement un baiser sur ma joue, et s'éclipse dans la salle-de-bain à son tour. J'étais comme d'habitude troublée par ses léger baisers qui survolent ma peau très rapidement. Une caresse sur ma joue, un sourire qui voulait tout dire et je me suis rendu dans la chambre. J'ai mis une robe simple noir et me suis dirigée vers le salon. Je me suis penché pour attraper mes cheveux et les attachés. Lorsque j'ai levé la tête, pour me faire mon chignon, une femme âgé se trouvait devant moi, et me regarder l'air surprise. On étaient toute les deux dans le même état. J'ai même pas eu le temps d'attacher mes cheveux, que j'ai tous laissée tombé le long de mon dos et me me suis mise à courir : cette même femme tenait une claquette dans sa main droite et me poursuivait en criant en arabe « Sors, sors ! ».

Elle pensait sûrement que j'étais une voleuse. Comment une voleuse se mettrait autant à l'aise dans une maison ? Elle n'a pas du réfléchir pour me courser de cette manière. Les arabes avec la fameuse claquette c'est toute une histoire d'amour croyait moi. N'empêche j'avais peur.

J'ai criée « Hâlim ! Hâlim !» pendant je sais pas combien de temps. Je criais son prénom, tout en poussant des hurlements car je sais qu'elle a l'intention de me frapper ! Hâlim finit par arriver, les cheveux complètement mouillée, avec un jogging, torse nu. Je me suis trouvée derrière lui à me cacher comme une gamine. Je me penchais délicatement en direction de cette femme, pour voir ce qu'elle allait faire. Elle s'arrêta, lâcha la claquette. Leur conversation était entièrement en arabe, j'ai compris l'essentiel.

- La dame : Hâlim, c'est toi ?

- Hâlim : Oui, grand-mère c'est moi.

Elle fondit en larme. Hâlim l'a prit dans ses bras. Un long moment d'embrassade et de « tirage » de joue s'est passé devant mes yeux. Au début je voulais explosé de rire, mais je me suis retenue. Elle lui a même demandé en montrant sa cicatrice, d'où ça sortait. Il n'a pas répondu et l'as reprit dans ses bras : un moment émouvant, à la fois comique. Après leur retrouvailles, sa grand-mère me regarda, et je me cachais toujours derrière le dos de Hâlim.

Chronique d'Hâyat - « Destin enflammés, cœurs carbonisés.»Où les histoires vivent. Découvrez maintenant