48 : « Conséquences de la séparation. »
Les yeux de ma mère sont condamnés par l'humidité. C'est la deuxième fois que je la vois dans cet état. Même dans le pire des moments, -on en as vécu- : les factures impayés, le manque de nourriture, avoir le strict minimum tout les mois, ne pas avoir la nouvelle technologie. Se débrouiller qu'avec ce qu'on possédait. Jamais, elle ne s'est plein, on a vécu dans la simplicité, et avec le principal : l'éducation. Les yeux de ma mère, ont toujours était malade de tristesse, et mouiller tout les soirs, pour cause, elle ne pouvait pas nous offrir ce que beaucoup d'enfant possèdent. Cette maladie la ronge depuis qu'elle nous as auprès d'elle ; chaque chose qu'elle fait est pour nous, pour notre bien.
Voir ses enfants souffrir sous ses yeux est une chose inconcevable pour elle ; nous sommes les étoiles dont elle a toujours rêvé, et voir la douleur dans nos yeux c'est pire que la mort. Mes parents se sont toujours battu contre le monde, pour nous ; je me rappel qu'à mes douze ans, une assistante sociale est venue dans notre humble foyer pour faire le point car à ce moment-là nous avions de grave problème financier : un début d'adolescence très difficile. L'assistante sociale voulait nous mettre en foyer, car mes parents étaient « dans l'incapacité » de s'occuper de deux enfants avec leur « handicap ». Le monde entier traité mes parents comme deux incapables. Ils se sont battus contre vents et marrées pour que jamais nous soyons séparés ; leur motivation, leur détermination, leur sagesse a fait que le monde s'est incliné. Comment deux enfants pouvaient être loin de leur parents ? Comment deux pauvres enfants auraient pu supporter la séparation et vivre avec des inconnus ? Depuis ce jour, ma mère s'est promis de ne jamais nous laisser souffrir.
Une mère poule paraît-il, mais s'il savait par quoi cette femme cultivée est passée pour avoir ses enfants, ils en trembleront. Elle a portée un poids énorme sur ses épaules sans jamais se plaindre, elle a combattu comme une guerrière, avec la hargne d'un soldat, parfois elle faiblissait comme tout être humain, mais elle se relevait immédiatement. Les yeux cernés. Les joues creuses. La bouche souriante. Elle luttait pour notre survie. Sa faiblesse, c'est ses enfants ; elle devient très vite une lionne enragée quand on touche au deux êtres qu'elle a mit au monde avec difficulté. Que ferait une mère pour ses enfants ? Tout.
En famille nous avons créer un monde à part ; un monde où l'ont se comprends juste avec le regard. Ensemble notre unique but était de s'en sortir avec l'amour qui émane de nous. Une famille soudés nous avions était, nous étions, et nous sommes.
- Baba : Nadjima calme-toi, écoute ta fille..
- Yemma : Ma fille... ma fille... oui tu l'as bien dit, c'est ma fille elle est sortie de moi Souleymane... j'ai souffert pour l'avoir tu le sais mieux que personne. Pendant ma grossesse, j'ai pleurée par peur de la perdre comme tout les autres que j'ai perdue, j'ai priée nuit et jour pour que ma fille vienne au monde, pour qu'un soleil illumine notre toit qui s'est écroulé quand tu as perdu la vue ! Je me suis battu pour nous, pour mes enfants, pour toi... et cet homme vient et fais pleuré ce même enfant que j'ai portée dans mes entrailles..On touche pas à mes enfants... toute sa vie elle a souffert pour nous, toute sa vie elle a pleurée en cachette pour nous et ça tu le sais très bien, et aujourd'hui ça continue ? J'ai toujours cru que ma fille allait vivre heureuse, qu'elle ne souffrirait pas comme moi... mais...elle souffre plus que je n'ai souffert, je le sens... t'entends ? Je le sens ! J'ai mal pour mon enfant, elle souffre.. je veux que mes enfants aient une vie saine, sans problème, ils en ont trop bavé...ya Allah épargne mon enfant... fais moi souffrir tant que tu le veux... mais pas elle...
Les mains levés vers le ciel, elle implorait le Seigneur de m'épargner cette dure épreuve, chaque mot qu'elle prononce est brisé par les sanglots ; le temps me paraît long, je m'accroche à une branche qui se casse, et va bientôt finir par me faire tomber. L'entendre pleurer me brise encore plus que je ne le suis ! Son rêve s'écroule sous ses pieds. Aucun humain sur terre ne peut vivre sans épreuve, cette phrase c'est elle qui me l'as dite. Tout l'or du monde ne me ferait pas oublier les valeurs qu'elle même m'as inculquée.
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Chronique d'Hâyat - « Destin enflammés, cœurs carbonisés.»
RomanceL'homme aux milles facette, deviendra l'antibiotique de ce coeur carbonisés. By Laïli. M