Chapitre 13 : « La naissance d'un sentiment destructeur ! »

2.7K 117 21
                                    

13 : « La naissance d'un sentiment destructeur ! »

Les écoles, les facultés ont rouvert leur porte. La réussite est une chose qu'on se doit d'avoir, et grâce à la persévérance tout ce gagne. Je cherche à prouver à certaines personne que même les enfants de banlieue sont capable de réussir ; quelque soit notre milieu on a tous ce droit, le droit de s'instruire. On prends souvent à la légère les études, sans savoir que c'est une chose apprécié du Tout-Puissant, la recherche de la science religieuse, et de la science utile ici-bas. Maintenant, le droit du port du voile dans les écoles -primaire, collège, lycée- est interdite, et c'est quelque chose de désolant, le droit de se couvrir a était retirée, mais le droit de se dénudée est de plus en plus présente. La société permet le nudisme mais ne permet pas le fait de se protéger du regards de chacun.. la pudeur qui est dans tout être humain, n'est plus vraiment présente. 

Souvent, j'entends des jeunes de l'âge de Hafid rêvé de certaine chose, des choses qu'ils veulent obtenir, mais jamais il ne parle de s'en donner le moyen, la majorité cherche seulement la facilité, et cette facilité se trouve dans l'école de la rue, et les professeurs sont les plus habile, ceux qui ont obtenu le « BAC voyou ». Quand, je sors de chez moi et que je vois ces frères, et parfois ses maris se détruire et détruire leur foyer en même temps, je remercie Dieu de ne pas m'avoir donner un aîné qui aurait peut-être suivi la voie du diable. Je ne sais pas ce que me réserve l'avenir, mais je prie pour que mon petit-frère ne tombe jamais dans ce fil que le diable lui tends. 

C'était un vendredi ; les cours avaient repris depuis une semaine seulement, et je carburais.. entre le resto' et la fac. Mon père me disait souvent d'arrêter de travailler car faire les deux m'épuisent, et il n'avait pas tort ; mais arrêter mon travaille qui me rapporte un peu, pour remplir le frigo qui se vide, et les factures qui s'entassent, ça serait mettre ma famille dans une misère total. Mes parents, m'ont même proposé de retirer Hafid de son club de football, j'ai refusé, parce que le privé de quelque chose en quoi il tient vraiment serait lui faire du mal -il ne montrera jamais le mal qu'il éprouvera car l'éducation qu'on nous as inculqué est plus grande que n'importe quoi dans ce bas-monde- et puis c'est le seul plaisir qu'il a eu depuis bien des années. Mes parents se sont toujours débrouillaient pour nous ramener un peu de nourriture, même c'était peu, il se débrouillait ! Heureusement, que la solidarité existe dans ce quartier, heureusement que les voisins sont comme une famille sinon on aurait jamais réussi à survivre, surtout on serait sans domicile ! Alors non ! J'abandonnerai pas, pour mon confort !

Ce vendredi-là, Sakeena et moi avions prévu après les cours, de se voir car depuis qu'elle est la femme de Djibril on se voit moins. On a toute les deux des occupations : elle en tant que femme et étudiante. Je l'attendais à l'entrée de l'université, soudain j'entends un « BOUH ! » qui m'a frigorifié, c'était bien évidemment Sakeena : 

- Sakeena : Ghizlane, Ghizlane, Ghizlane...viens là !

Elle m'as pris dans ses bras, et m'a secouée. La joie de la revoir et surtout des retrouvailles ressemblant vraiment à Sakeena m'avait manqué à un point pas possible. Après ce moment de jouissance, on a pris le bus pour se diriger vers un centre commerciale, le passe-temps favoris de cette jeune mariée. Elle est comme une enfant face à un magasin, quel qu'il soit. Elle m'a parlée de la vie de « la femme à Djibril », c'est les yeux pétillant qu'elle me raconte ces vacances, les crises que lui fait souvent son mari, c'était assez marrant. Après une course -des courses- qu'elle a faîtes, on est partie s'asseoir dans un café pour se reposer. 

- Sakeena : Je te parle mais t'as l'air ailleurs Hâyat, y a quoi ?

- Rien, rien t'inquiète.

- Sakeena : Regarde-moi bien.. je suis pas aussi bête que je le prétends, donc déballes !

Chronique d'Hâyat - « Destin enflammés, cœurs carbonisés.»Où les histoires vivent. Découvrez maintenant