39 : « Bébé lionceau. »
Son regard me transporte dans un autre univers, il sait comment me rendre heureuse. Juste l'entendre parler d'enfant, me donne espoir d'avoir un avenir meilleur à ses côtés. Je me sens en sécurité auprès de lui, surtout je me sens aimé pour ce que je suis. Je l'ai laissé caressé mon ventre, il fermait les yeux sûrement pour s'imaginer un être vivant à l'intérieur. C'est simple dirait-on, mais pour nous c'est quelque chose de compliquer. Une vie de famille, avec un passé comme le sien est difficile. Je sais qu'il le veut, mais qu'il a peur. Peur de ne pas être un père à la hauteur, peur que sa vie de famille soit menacer à cause de ses bêtises. Mon cœur ne bat que pour cette homme c'est pas possible, je vais perdre la tête. La douleur s'est évaporée. M'imaginer une seconde porter une créature d'Allah en moi me donne des frissons, en plus un enfant de l'homme que j'aime. Je ferme les yeux et m'imagine une vie de famille à ses côtés.. je vois un père exemplaire, un mari attentionnée.
- Et si on a une fille ?
- Hâlim : -en ouvrant les yeux- On l'appelle Hâlim quand même. -en me souriant-
- Non sérieusement. -en souriant à mon tour-
- Hâlim : J'aime bien Hasna.
- Pourquoi toujours avec un « H » ?
- Hâlim : Nos deux prénoms commence par un « H » pourquoi tu veux mettre un intrus ?
- Haha, très drôle.
- Hâlim : Toi t'aurais aimé quel prénom ?
- Je sais pas.
- Hâlim : Déjà tu veux combien d'enfant ?
- Les grandes questions maintenant ? Y a quoi qui t'as piqué quand t'es sortie ?
- Hâlim : J'ai le droit de savoir ce que veux ma femme non ?
- Ta femme ?
- Hâlim : Ouais, ma femme y a quoi ?
- Quand tu veux t'es affectif, on dirait un bébé lion. -en souriant-
- Hâlim : Je te pose plus de question parce que tu délires.
Il prends son grec pour le finir, mais pour une fois c'est moi qui veut l'embêter. Je me suis déplacé et me suis allongé sur ses genoux.
- Je veux le nombre qu'Allah me donnera. Mais j'aimerai bien avoir une famille nombreuse.
- Hâlim : J'ai jamais entendu une meuf dire ça ; d'habitude elles disent toute quatre.
- Si je comprends bien, tu as déjà eu des femmes dans ta vie ?
- Hâlim : T'as cru quoi ?
- T'es sérieux ?
- Hâlim : Plus sérieux y a pas.
- Affreux !
Je me suis dégagé de lui, et me suis assise. Il s'est mis à rigoler tout seul, on aurait dit un fou.
- Pourquoi tu rigoles, y a quoi de drôle ?
- Hâlim : T'aurais vu ta tête. J'ai une tête à avoir des meufs partout ?
- Je sais pas hein.
- Hâlim : Dis aussi que j'ai des enfants qui courent les rues à la recherche de leur père... quoi que si j'y réfléchis à deux fois...
Je lui ai même pas laissé le temps de finir que je l'ai frappé.
- Dis la vérité !
- Hâlim : Les meufs je connais pas, sauf une fois où j'aurais jamais dû.. de toute façon c'est du passé. Le lendemain matin, je suis partie voir la fille en question pour m'excuser, mais enfaîte elle s'en foutait de ce qui s'était passé. En gros c'était une...
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Chronique d'Hâyat - « Destin enflammés, cœurs carbonisés.»
RomanceL'homme aux milles facette, deviendra l'antibiotique de ce coeur carbonisés. By Laïli. M