Chapitre 12 : « Deux visages, plusieurs facettes ! »

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12 : « Deux visages, plusieurs facettes ! »

Soudainement ce sentiment s'installe.. mais comment appelle-t-on se qui se passe dans ma tête et dans mon cœur. Je suis dans tout mes états. Je comprends pas ce qui m'arrive, est-ce passager ? Je l'espère. Jamais un tel sentiment est venu envahir mon être. Est-ce l'amour dont me parler souvent Sakeena ? Non, je ne pense pas. L'amour ma mère m'a toujours appris qu'il grandis dans le mariage, que jamais dans l'illicite on ne trouvera le bonheur, donc protégeons nos cœurs. Pourquoi je pense à ce sentiment ? C'est impossible ! Et surtout improbable ! L'amour s'en prends à deux parties du corps, dont on aurait jamais pensé être toucher, peut-être d'une maladie grave mais pas l'amour : l'amour s'attaque au cœur et à la tête, on en perd souvent nos moyens d'après Sakeena.. elle m'en a beaucoup parlé avant de se marier avec Djibril. 

L'atmosphère devient assez fragile, et c'est justifié, mon geste était irréfléchie. Je vois un homme se dirigeais vers nous, un grand blond, c'est sûrement un français pur souche : 

- L'homme : Tu peux pas virer ta voiture de là ? 

Dit-il en employant un ton hautain, et froid. J'étais mal à l'aise, je savais ni quoi dire, ni quoi faire, 
j'étais troublé par ce qui venait de se passer, et cet homme venait en rajouter une couche. J'ai vu le visage de Néant changeait complètement. Il avait l'air énerver. Mon cœur battait rapidement : la colère engendre beaucoup de malheur, on finit par faire des choses qu'on regrette par la suite, surtout que lui n'est pas libre complètement, il finit sa peine à l'extérieur, l'aurait-il oublié ? 

- « Néant » : Répète pour voir ?

Répondit-il sans même le regarder, j'ai vu ses poings se serré. 

- L'homme : Bouge ta voiture, tu comprends pas ? Faut que je te parle en quel langue ?

La manière dont il posait ses mots étaient affreux, on avait l'impression qu'il se croyait supérieure à nous. Le respect ça se gagne, et là il m'a prouvé que certains ne le mérite pas ! Je le regarde mal sans vraiment rendre compte, et lui me le fait savoir :

- L'homme : Pourquoi tu me regardes comme ça toi ?

En une fraction de seconde, Néant avait sa main sur le col de cet homme. La colère a pris le dessus. 

- Lâche-le..

L'homme avait un sourire mesquin au visage. C'était dégueulasse ! 

- « Néant » : Tu connais la mort ? -en l'étranglant-

- « Néant » : Elle est devant toi à l'instant ! Ose encore une fois mal parlé à Hâyat et wallah je te tue ! Sur tout ce que j'ai de plus chère je te tue sans pitié !

Je sentais beaucoup d'énervement dans sa voix, il avait insisté sur mon prénom d'une manière. J'ai senti qu'il voulait me protéger. Sa violence me laisser sans voix, je prends son autre main, et il lâche soudainement l'homme. Il se dirige vers la voiture, en me faisant signe de le suivre, ce que je fit. Au feu où il s'est arrêté il a fait un geste qui m'a laissé sans voix, j'étais perdu. Il changeait d'attitude d'une façon inexplicable. 

- « Néant » : Regarde-moi.

Je l'ai regardée, il a passé sa main sur mon visage d'une façon très hésitante. Quand il a fait ce geste, j'ai immédiatement compris ce sentiment, j'avais la certitude que aucun de mes gestes n'était anodine. Mon sang n'a fait qu'un tour, un tourbillon d'émotions venait prendre place dans mon cœur. 

- « Néant » : Ma condition tu dois la respecté, n'ait pas peur de moi Hâyat.

Il a retiré sa main, et à démarrer. Le silence s'était réinstallé : je l'observais quelques fois, et ses mains serré le volant, son visage se crispe. Il m'a fait sursauté quand il a donné un gros coup dans le volant, en murmurant « putain ! » il répétais sans cesse ce mot, que je trouve sale dans sa bouche. Cette facette de lui est dur à regarder ; son comportement paradoxal, me laisse de marbre. Je suis pétrifiée quand je le vois ainsi. Il s'arrête enfin, mais pas à l'arrêt de bus de d'habitude, cette fois-ci il s'est arrêté à un endroit qui me semblait inconnu. J'ai regardé autour, et on était au Champs-Elysées ; c'est un autre Paris que je vois devant moi. Jamais, je n'avais vraiment mis les pieds dans cet endroit.. rarement quand je regarde la télé, je vois des images de ce lieu, je suis stupéfait, par le simple fait que le monument est magnifique. Le soir, ça doit être encore plus beau. 

Chronique d'Hâyat - « Destin enflammés, cœurs carbonisés.»Où les histoires vivent. Découvrez maintenant