26 : « Après le rêve, retour à la réalité. »
Dans l'avion, j'étais un peu maussade ; mon cœur normalement se trouve en France mais en dix jours, je suis tombé amoureuse d'un pays plus différent. Certes le sol français m'a manqué, puisqu'il y a ma famille, mais le sol algérien va d'autant plus me manquer car j'ai trouvé des repères, des nouvelles personne qui on su gagner mon cœur en peu de temps : la famille de mon mari. Ils sont tous venu nous accompagnés jusqu'à l'aéroport. Voir autant de personne -ils étaient pas tous là- nous escortés jusqu'à l'aéroport m'a semblé fou. Dounya a su gagner ma compassion, le peu que je l'ai vu, que je lui ai parlé, mon cœur a immédiatement accroché. Je disais qu'elle avait environ mon âge, mais plus tard j'ai appris qu'elle avait un an de moins que moi ; ses yeux en amande de couleur marrons noisette, des cheveux typique d'arabe mais bien entretenu, un magnifique sourire, et une joie de vivre hors pair. J'espère un jour la revoir. La grand-mère, qui est devenu la mienne est une femme en or, avant notre départ j'ai eu droit à la torture des joues, puisque maintenant j'étais devenu officiellement sa petite-fille. Elle m'a donné plusieurs conseille que je garde dans un coin de ma tête. L'envie de rester y était ! Mais, je me résous à nôtre vie en France ; une vie basé sur la routine, et ses sauts d'humeur, j'ai espoir qu'il reste doux, gentille, calme, et surtout apaisé à notre retour. Je n'ai pas du tout envie de retrouver un autre homme ! Notre voyage restera encré dans ma mémoire toute ma vie, sa famille a maintenant une grande place dans mon cœur, et mon amour pour lui a grandi durant ce voyage que je qualifierai sans hésitation de paradisiaque. J'étais dans un monde utopique, et revenir à la réalité va se faire avec difficulté. Nos regards se croisèrent une dernière fois, son sourire ne quitte plus son visage, et tout mon être tombe à la renverse en le voyant aussi heureux.
Quelques heures plus tard, mes pieds se posèrent sur le sol de mon enfance. Un vent frais effleura mon visage, et fit survoler un petit peu ma 3abaya. Ça fait un bien fou de retrouver sa terre natale, mais une bouffée de nostalgie aussi est apparu. Le retour à la réalité ; un mélange de culture, des insultes à chaque recoins, des femmes à moitié vêtu -pour ne pas dire pas du tout-. Le train-train quotidien ! Après avoir pris nos valises, on se dirigea vers la voiture. Je m'installa, tandis que lui, mettait nos valises dans la voiture. Il rentra quelques instants plus tard, et je mis mes pieds sur ses genoux.
- Hâlim : Fatigué ?
- Plus que ça.
- Hâlim : Enlève tes pieds vite fais et approche.
- Pourquoi ?
- Hâlim : Enlève-les, et tu les remettra après. Approche t'as un truc sur le visage.
Naïve que j'étais, je me suis approché de lui. Son regard était malicieux, je sentais qu'il préparé un truc mais une approche avec lui, ne me déranger pas plus que ça. Je savais au fond de moi, que ses moments n'allait pas duré indéfiniment, une sorte de mauvais pressentiment résidé en moi. Il m'attrapa par la nuque violemment -sans me faire vraiment mal- et déposa un baiser rapide sur ma bouche. Mes yeux se sont fermés quelque seconde, à cause du choc, et je les ai ouvert en clignant des yeux toute les deux secondes, avec la bouche grande ouverte, l'air choqué.
- Hâlim : C'est bon tu peux te mettre à l'aise, et ferme ta bouche une mouche risque d'y rentrer.
Dit-il en arborant un sourire en coin. J'ai finalement fermé ma bouche, et me suis remise les idées en place, puis j'ai souris comme une enfant, en posant ma main sur ma bouche. Ses baisers me faisait toujours le même effet, et j'étais toujours dans un autre monde. Notre arrivée s'était faîte la nuit comme notre départ, donc on s'est directement dirigée vers la maison. Mes pieds sur ses genoux, je mangeais des raisins, et le pépin à l'intérieur je m'amusais à le lancer sur Hâlim ; son regard se posait parfois sur moi, les sourcils froncé, mais moi je souriais pour bien le narguer. On arriva à un feu rouge :
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Chronique d'Hâyat - « Destin enflammés, cœurs carbonisés.»
RomantikL'homme aux milles facette, deviendra l'antibiotique de ce coeur carbonisés. By Laïli. M