Pillowtalk

Chapitre 15

On a repris les cours aujourd'hui, et pour être honnête ça me stresse un peu de devoir repartir au lycée, mais j'ai pas le choix. Farah est rentrée hier matin, elle a aimer son séjour et heureusement pour elle. En tout cas j'étais contente de la voir, mais maintenant, je suis de retour à la réalité.

J'ai enfilé un leggins, un top, des baskets et une veste puis je me suis coiffer et maquiller. Je récupère mon sac et je descend. Mon père est la, il prend son café. Je l'embrasse et je m'assieds à côté de lui.

Moi : tout va bien ?

Papa : oui, et toi ?

Moi : ça va.

Papa : bien, alors bonne journée.

Il se leva, pris sa veste et m'embrassait le front avant de partir. C'est exactement ça mon quotidien avec mon père. On se dit bonjour et au revoir, rien d'autres.

Je termine de prendre mon petit déjeuner en regardant des photos sur les réseaux sociaux, puis à mon tour je monte dans ma voiture direction le lycée.

Une fois que j'y suis, j'ai le ventre qui se noue. Je vous assure que c'est vraiment atroce de devoir garder un secret et de mentir à quelqu'un qu'on apprécie vraiment. Mais j'ai l'impression que si je lui dis, ça va dégénérer. Parce que on pardonne une fois, mais pas deux.

Je descend de la voiture en réfléchissant, et je cogne quelqu'un. C'est une fille, une brune.

Moi : désolé.

Elle : t'avais qu'à faire attention.

Moi : déjà j'ai eu la décence de te dire que j'étais désolé donc pas la peine de monter sur tes grands chevaux avec moi.

Elle : pff...tu as trop cru que moi j'avais peur de toi.

Non mais elle est sérieuse ? C'est typique des filles, toujours là à chercher les embrouilles même quand il ne devrait pas y en avoir. Et quand une fille décide de traîner avec des garçons, on la traite de pute.

Je décide de l'ignorer et j'entre dans le lycée en gardant mon calme. Je ne me sens pas très bien aujourd'hui. Je ne sais pas si c'est parce que je suis stressée ou si c'est parce que j'ai manger un truc qu'il ne fallait pas hier , mais j'ai la nausée depuis mon réveil.

Je m'arrête au distributeur et je prend une bouteille d'eau, avant de monter les escaliers pour rejoindre mon bâtiment. La première personne sur qui je tombe, c'est Daniel. Il me fait un sourire et un signe de la main. Je m'approche de lui et je le serre dans mes bras, contente de le voir après quelques jours de séparation.

Daniel : ça va ?

Moi : oui.

Quand je l'ai enlacé, j'ai commencé à me sentir encore plus bizarre. Je ne sais pas s'il a changer de parfum, mais je ne reconnais pas son odeur, et je déteste ce parfum qu'il porte, je le trouve trop musqué à mon goût.
Je me suis donc éloigner de quelques pas de lui. Il fronça les sourcils.

Daniel : qu'est-ce que t'as ?

Moi : ton odeur...

Il se renifla.

Daniel : tu insinue que je pue ?

Moi : non, c'est juste ton parfum que j'aime pas.

Il fronça plus les sourcils.

Daniel : Naya, c'est le même que d'habitude.

Moi : t'es sure, parce que j'ai l'impression que celui la est plus fort.

Il secoua la tête.

Daniel : tu es sure que ça va ?

Moi : oui...oui pourquoi ?