- Narration : Sean -
Je commence vraiment à en avoir marre.
Quoi que je fasse quoi que je dise, je ne cesse de penser à elle.
Comment est-ce que je peux penser sans cesse a une personne aussi cruelle ?
Une personne sans coeur qui m'a blesser deux fois au même endroit.Je veux bien accepter que parfois je suis un peu fautif.
Je sais que je démarre souvent au quart de tour et que je m'énerve pour rien.
Mais c'est ce que je suis.
C'est ma nature, et je ne changerais pas pour elle.J'en ai marre de toujours passer pour le mauvais garçon alors que elle, elle passe toujours pour mademoiselle parfaite.
Elle me fait chier, j'en ai plus que marre d'elle.
Naya par ci...Naya par là...
Je suis désolé, mais ce n'est pas le centre du monde.En ce moment j'en suis à un stade où rien que le fait d'entendre prononcer son nom me met hors de moi. Rien que le fait de savoir qu'elle a fait ça à Gabriella me tues de l'intérieur. C'est une peste, et pas n'importe laquelle parce que c'est vraiment la pire qui soit. Elle se cache derrière la carapace de mademoiselle parfaite, mais c'est une vraie petite salope et ça, Gabriella me l'a bien fait comprendre.
D'ailleurs, la pauvre, je la plains.
Je lui ai tellement mené la vie dure.
Je me dis que si j'avais été là pour elle, si j'avais été là pour le bébé, il serait encore dans son ventre et à l'heure qu'il est, j'aurais encore ma chance d'être père.
J'ai vraiment été un monstre avec Gabriella, et maintenant je me rend compte que c'est elle la victime dans tout ça. Je l'ai traité comme une merde, comme une moins que rien alors qu'elle ne le méritais pas.Je suis actuellement assis dans le petit parc près du lycée, et je réfléchis, une cigarette en main. J'expire la fumée, laissant la nicotine prendre possession de moi et me détendre. Parfois je me demande ce que je ferais si tout ça n'existais pas. Il y a tellement de choses qui nous permettent de nous sentir bien, alors je me demande pourquoi est-ce que c'est choses sont souvent interdites ou déclarés dangereuses. En fait, c'est cela le défaut du monde. On accepte vivement ce qui est dangereux pour nous, et on néglige où on se méfie de ce qui nous fait du bien.
C'est l'erreur que j'ai faite, et croyez moi, je ne la ferais plus une seconde fois.
J'ai bien réfléchis, et j'ai compris que si les choses se sont passées comme telles, c'était surement pour me donner une bonne leçon.Je frissonnais tandis que je sentais les mains de quelqu'un se poser sur ma taille. Je tournais légèrement la tête après avoir reconnu ses doigts au longs ongles vernis.
Gabriella.Gabriella : coucou mon chou.
J'écrasais le mégot de ma clope au sol, et je me tournais complètement face à elle.
Moi : salut.
Gabriella : je t'ai cherché partout.
Moi : hé bien...tu m'as trouvé.
Elle fronçait les sourcils, tout en levant la tête pour me regarder.
Gabriella : est-ce que tout va bien ?
Je hochais la tête.
Moi : oui, tout va bien.
Je vis son visage s'assombrir, laissant place à une petite mine triste.
Gabriella : je sais que tu me mens.
Je ne lui répondis pas.
Elle plongeais alors sont regard dans le mien.Gabriella : tu...tu m'en veux c'est cela ?
Elle baissait la tête.
Je m'approchais d'elle et la lui relevais en posant mon index sur son menton.
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Pillowtalk
RomanceComment peut-on s'aimer et se faire du mal ? Comment peut-on se désirer et se détruire ? Comment peut-on pardonner sans oublier ?