Pillowtalk

Epilogue

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La sonnerie de la maison retentissais alors que les enfants criaient dans tous les sens. C'est l'anniversaire de Rayane aujourd'hui, il va souffler sa huitième bougie. Huit ans déjà, j'ai du mal à y croire. Mon petit bonhomme devient un homme, et il est encore plus beau de jour en jour. C'est le portait craché de son père, seulement il a mes yeux à moi. C'est d'ailleurs la seule chose qu'il tient de moi.

J'ouvrais la porte et une femme brune s'y trouvait. Elle avait environs la cinquantaine, pas très grands de taille et un corps assez normal, pour une femme de son âge. Je savais qui elle était, c'est moi qui lui ai demandé de venir.

Même si Sean n'en parle pas, je sais que ça lui fait très mal de ne pas avoir sa mère auprès de lui. La dernière fois je l'ai entendu parler avec les enfants. Rayane avait demandé à son père pourquoi est-ce qu'il ne voyait jamais ses parents à lui, et Sean était incapable de lui répondre. Ça m'a fait beaucoup de peine, parce que je sais que même après tout ce temps, il souffre encore de son absence. Rien ne remplacera jamais une mère. La mienne est partie, mais je sais qu'elle veille sur moi de là où elle est. Sean a encore la sienne, c'est juste qu'elle est bien trop stupide pour se rendre compte de la chance qu'elle a. Son fils est quelqu'un de merveilleux. Et le pire dans tout cela, c'est qu'il s'est fait tout seul. Il à affronter la vie, tout seul.

Donc j'ai engagé quelqu'un pour la retrouver. Et maintenant, c'est fait. Je suis allée la voir, et je lui ai dit tout ce que je pensais d'elle, sans même la connaitre. Je lui ai dit qu'elle avait gâcher la vie de son fils, que c'était horrible de sa part d'être partie comme une lâche. En gros, je lui ai fait comprendre qu'elle ne savait pas ce qu'elle perdait, en ayant rayé son propre enfant de sa vie.

Elle m'avait longuement écoute sans rien dire, puis j'étais rentrée chez moi. Il y a quelque jours de cela, elle m'a rappeler pour me dire qu'elle était désolé. Elle m'a dit qu'elle avait agis bêtement et qu'elle regrettait ses actes. Elle me disait que pas un seul jour ne passait sans qu'elle ne pense à son fils, mais que si elle n'était jamais revenu, c'est parce qu'elle avait honte d'avoir agis ainsi, et qu'elle avait peur de se faire rejeter.

Je ne dirais pas que je la comprend, parce que ce n'est pas le cas. Mais je sais que dans la vie, tout le monde mérite une deuxième chance. Alors ce n'est peut être pas à moi de le décider, mais je pense qu'elle mérite une seconde chance. Raison pour laquelle je l'ai invité à l'anniversaire de mon fils, qui s'avère être son petit fils. Au début elle avait très peur, mais ensuite, elle a fini par accepter. Elle avait décidé de s'excuser, elle m'a dit être prête à tout pour avoir ne serait-ce que le pardon de son fils. Elle est consciente qu'elle ne mérite pas son amour, mais elle implore son pardon.

Moi : Sandy.

Elle me fit un sourire gêné, tandis que je m'écartait de la porte pour la laisser entrer. Les enfants courraient de partout, dans la maison, dans le jardin, et certains étaient dans la piscine. Rayane a beaucoup d'amis, c'est un enfant extravertis et très sociable. Il a aussi hérité du caractère de son père : il est colérique, adorable, et hyper protecteur. C'est vraiment le portrait craché de son père.

Sandy : merci beaucoup de m'avoir invité, Inaya.

Moi : ce n'est rien.

Sandy : est-ce qu'il sait que je viens ?

Moi : non. Je ne lui ai rien dit parce que je sais qu'il ne voudrait pas. Je sais que si il vous voit, il sera obliger d'affronter la chose. Alors vous allez aller le voir, et vous parlerez tous les deux.

Elle baissait la tête.

Moi : écoutez moi. S'il se met en colère, ou même s'il vous hurle dessus...je vous en supplie, ne partez pas. Ne réagissez pas et écoutez le jusqu'à la fin. Il souffre beaucoup intérieurement, et il a souvent du mal à exprimer ces émotions alors laissez le parler. Quand il aura terminé, excusez vous encore une dizaine de fois s'il le faut, puis prenez-le dans vos bras. Il est très sensible, il va jouer le mec fort mais au fond, il est blessé.