Pillowtalk

Chapitre 72

[ lire ce chapitre avec la chanson en media. La recommencez autant de fois que nécessaire jusqu'à la fin du chapitre 😋😘]

- Narration : Sean -

... : papa !

Je déposais rapidement la photo de Naya que je tenais entre mes mains sur la table, avant de me retourner vers mon petit garçon qui arrivait vers moi en essayant de courir sans tomber.

Moi : coucou mon chéri.

J'ouvrais grand les bras et il venait s'y réfugier en riant aux éclats. Je me redressais et le portais, avant de me lever avec lui et de déposer des tas de baiser sur son visage.

Rayane : papa...

Il a bien grandit mon petit garçon, maintenant.
Il arrive à dire quelques mots évidents, il marche et il imite même des bruits de choses lorsqu'il ne sait pas comment les dire.
C'est un enfant très avancé pour son âge, même les médecins l'ont dit. Il a commencé à parler vers six-sept mois mais pas très bien, il marmonnait des mots. A dix mois il se tenait parfaitement droit debout et il commençait à faire ses premiers pas. Il a marcher normalement à onze mois, et à ce moment là, il arrivait déjà à dire quelques mots comme "papa" "bobo" "miam miam" "popo" et bien d'autres encore. Aujourd'hui il a un an, et il fête son premier anniversaire.

Moi : oui mon bébé, tu sens bon.

Il était tout propre et sentait le parfum pour bébé. Il était vêtue d'un body bleu foncé avec écris " I love mommy " avec un petit coeur bleu dessus. Il avait aussi un petit short, et des petites tennis trop mignonnes. Ses cheveux noirs étaient parfaitement brossé, et légèrement mouillés sur sa tête.

Il a toujours les cheveux aussi sombre que les miens. Je trouve qu'il me ressemble beaucoup, à quelques exceptions près : il a les yeux de sa maman, exactement les mêmes. Il a aussi la couleur bronzé de sa peau. Mais tout le reste, il le tient de moi. C'est mon portrait craché. Quand je le regarde dans les yeux, je ne peux m'empêcher de penser à elle, et ça me brise encore plus le coeur.

Moi : joyeux anniversaire mon bébé.

Il rigolait et posait ses jolies petites lèvres sur ma joue tandis que j'essayais de rire avec lui. Un an. Une année était déjà passée. Douze mois. Cinquante deux semaines. Trois cent soixante-cinq jours. Huit mille sept soixante-six heures. Cinq cent vingt-cinq mille neuf cent soixante heures, et trente et un million, cinq cent cinquante-sept mille six cents secondes. Tout ça ça fait beaucoup. Ça fait énormément de temps.

J'aurais voulu que Naya soit là.
J'aurais voulu qu'elle voit son fils grandit.
Qu'elle soit la lorsqu'il faisait ses premiers pas.
Qu'elle entende ses premiers mots.
Qu'elle puisse lui donner le sein.
Qu'elle joue avec lui.
J'aurais voulu que tout ce qui s'est passé ne soit jamais arrivé, et qu'elle n'ait jamais pris la décision de se sacrifier pour moi.

J'adore mon fils.
C'est le seul qui me maintient en vie.
C'est le seul qui m'empêche de me laisser meurtrit.
Je l'aime plus que tout au monde, c'est quelque chose de fou.
Toutes ces choses que je ressentais pour sa mère, je les ressens pour lui encore plus chaque jour de ma vie.
Mais elle je l'aime toujours autant. Ça fait un an, mais je ne peux pas cesser de l'aimer. Je ne peux pas oublier.

Concernant DMX, tout est terminé. J'avais tout raconte à Nicole, et encore une fois elle m'a aidé. Des hommes de son père se sont occupés d'eux, et ils ont fini par me fiche la paix. Je me demande ce que fait son père dans la vie, il réussi toujours à régler n'importe quel situation.