- Narration : Farah -
Je referma la porte derrière moi.
Les obsèques étaient terminer depuis déjà deux jours. Nous avions incinérer puis enterrer ma mère, et tout le monde étaient repartis chez eux.Je voulais descendre rejoindre ma soeur et mon cousin en bas, mais je fus surprise par Patrick qui venait d'arriver dans le couloir. Je sursauta et m'arrêtais net. J'avais la chair de poule.
Patrick : Farah !
Je ne le regardais pas, je restais la tête baissée.
J'avais énormément leur de lui.
Il fit un pas en avant, et moi je reculais d'un pas.Patrick : n'aie pas peur, je ne te ferais pas de mal.
Menteur.
Patrick : tu vas...bien ?
Il s'approcha encore de moi. Et comme j'étais déjà contre le mur, je ne pouvais pas reculer davantage. Il leva sa main et la posa sur mon visage.
Je commençais à trembler. Il posa ses doigts sur mon visage.Moi : je vous en prie...
Patrick : je ne te ferais pas de mal.
Il s'approcha de moi et me serra dans ses bras, j'avais juste envie de fuir. Mais je ne pouvais pas et je le savais bien.
Patrick : tu es magnifique.
Moi : j'aimerais parti.
Patrick : déjà ?
Il me caressa mes cheveux et posa sa main sur ma nuque pour m'enlacer. Je tremblais comme une petite feuille.
Je ne répondis pas.Patrick : tu m'as manqué, tu sais ?
Moi : s'il vous plaît...
Il enfoui sa tête dans mes cheveux. Je le tendis renifler et je ferma les yeux.
Non, je vous en prie pas ça.Patrick : tu sens tellement bon.
Moi : ne me faite pas de mal, s'il vous plaît.
Patrick : je ne te fais pas de mal ma chérie, tu le sais voyons ?
Il glissa ses doigts de mes cheveu à mes joues, puis mon menton, mon cou et enfin mon épaule. J'avais la chair de poule et la gorge nouée.
Patrick : je ne te fais que du bien, tu le sais non ?
Ma respiration s'accéléraient, j'avais vraiment peur.
... : Farah tu viens ?!
La voix de ma soeur le fit sursauter, et moi aussi.
On en tendis des pas dans les escaliers et il se dépêcha de rentrer dans une des pièces.
Naya arriva vers moi. J'étais toujours adossé contre le mur, terrifiée.Elle fronça les sourcils en me voyant.
Naya : tu n'entendais pas quand je t'appelais.
Moi : je...si.
Elle s'approcha de moi.
Naya : tout va bien ?
Moi : oui, oui tout va bien.
Elle me prit la main.
Naya : t'es sure ? Tu trembles tu as l'air terrifier.
Moi : non, j'ai juste...froid.
Naya : et pourtant il fait trente degré.
Je ne répondis pas et pris sa main.
On descendit les escaliers pour aller dans la salle à manger ou le repas était déjà servit.
Il y avait mon père et mon cousin Anwar. Après la mort de ma mère, il avait décider de rester un peu chez nous jusqu'à ce que je parte.
Seulement, je n'ai pas envie de partir. Je ne veux pas retourner en Suisse.
Mais je n'ai pas le choix. C'est le seul endroit où je peux être en sécurité.
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Pillowtalk
Roman d'amourComment peut-on s'aimer et se faire du mal ? Comment peut-on se désirer et se détruire ? Comment peut-on pardonner sans oublier ?