10. Départ chamboulé.

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Six heures étaient passées depuis notre départ de paris.

Le carrosse avançait lentement.
La route s'annonçait bien longue , et il n'y avait pas grand chose à faire pour s'occuper.

Mais la seule compagnie de Victor suffisait à me distraire ; j'ai passé une grande partie du trajet à le regarder. En parallèle , on discutait et on jouait aux cartes. Je constate qu'il est vraiment très bon joueur.

- Alors ma chère , qu'aimez vous manger en particulier ? Me demanda t-il
- Je mange de tout , à part la viande que je limite. Répondis-je
- Pourquoi donc ?
- Je n'aime pas l'idée de manger une nourriture qui était autrefois vivante. Je préfère voir les animaux jouer avec moi que dans mon assiette.
- J'apprécie votre philosophie.
- Vraiment ?
- J'aime également beaucoup les animaux. Déclare t-il

Je lui souris en guise de réponse.

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Une nuit plus tard.

Nous avons fait une escale dans un hôtel à Dijon.

Nous avons repris la route ce matin.

Il est 17 heures.

Nous sommes à environs 150 lieues de la Savoie.

Le carrosse allait de plus en plus vite , je ne voyais à cela aucune raison logique.

Je n'aimais pas cela. J'avais un mauvais pressentiment.

L'inquiétude se faisait sentir sur mon expression faciale , ce qu'a dû remarqué Victor ; il saisi ma main et me dit que tout ira bien.

Mais j'avais vu juste. Au même moment , le carrosse s'arrêta brutalement , manquant de nous faire tomber de nos sièges.

- Oh mon dieu ! Que se passe t-il Victor ?! Criai-je effrayée
- Je n'en ai aucune idée. Laissez moi jeter un coup d'oeil dehors.
- Non , surtout pas. Il pourrait vous arriver malheur ! M'affolai-je
- Ne vous inquiétez pas , je suis armée d'une épée et d'un fusil.
- Je viens avec vous dans ce cas. Dis je d'un air décidé
- Pardon ?
- Laissez moi vous accompagner.
- Non , vous restez là.
- Je vous dis que je viens avec vous.
- J'ai été élevé par des mercenaire. Argumente t-il
- J'ai été élevé par le plus brave soldat de France. N'insistez pas. Dis je
- Vous êtes têtue Émilie. Ceda t-il
- Je le sais.
- Tenez mon épée au cas où. Dit Victor
- Ce n'est pas nécessaire , j'ai déjà ma propre épée.

Il me regarda un peu étonné par ce que je lui dis.

Ne c,royait-il pas que j'allais me promener sans aucune arme ni protection alors que je suis en danger.

- Bon , sortons. Me dit Victor

On sortit pour vérifier les alentours , en s'attendant à rencontrer des brigands.

Mais il n'y avait rien qui paraissait dangereux.

Par contre , ce qui était inquiétant , c'est que le cocher et le valet avaient tous deux disparu. Et il n'y avait aucune trace des parents de Victor.

Nous étions donc seuls , au milieu de la forêt...

- Victor , où sont vos parents ?
- Je l'ignore. Répond t-il confus
- Et où sont le cocher et le valet ?! Demandai-je inquiète
- Je n'en ai pas la moindre idée... Je crains pour mes parents qu'il ne leurs arrive quelque chose. Dit-il
- Non , n'ayez crainte. Je pense qu'ils sont en sécurité. C'est à moi que l'on en veut et non à eux. Dis-je pas plus rassurée que lui
- Oui. Mais à présent , que faisons-nous ? Nous sommes à plus de cent lieues de mon château.
- Nous n'avons pas d'autres choix que de faire galoper les chevaux nous même jusque là bas. Dis je
- Ce ne serait pas sûr voyons. Nous devons trouver quelqu'un et le payer pour nous amener à bonne augure.
- Et si ce quelqu'un décidait de s'en prendre à nous pour nous dépouiller de nos biens ? Demandai-je avec précautions

♚⚛ Le destin d'une Princesse.✴♔   Où les histoires vivent. Découvrez maintenant