55. Affaire d'État (1ère partie).

237 9 6
                                    

Le lendemain soir.

Il est minuit , et je suis dans le balcon mes appartements.
Le château est endormi , et ce calme inhabituel me fait beaucoup de bien.

Je porte une robe de chambre et un peignoir violet.

Je suis partie il y'a peu chercher un cigare , chez mon père qui en possède par dizaines

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Je suis partie il y'a peu chercher un cigare , chez mon père qui en possède par dizaines.
Il fut d'ailleurs étonné que je lui en demande un , alors qu'auparavant je n'appréciais pas ce genre de substances.

Mais je dois avouer que cela m'est agréable de fumer ce tabac en toute tranquillité sur ma terrasse privée.

J'aspire lentement la fumée qui émane du cigare , puis souffle cette même fumée dans l'air.

Je me sens apaisée par cette douce atmosphère qui n'a rien d'une ambiance versaillaise.

Après avoir terminé mon cigare , je me remplis un grand verre de rhum , et saisi mon livre édifiant à propos des techniques de tortures médiévales.

Je prend place sur un tabouret , toujours sur le balcon , et contemple le ciel sombre silencieusement.

J'ai le regard neutre , et l'esprit pensif.
Mon cœur n'a jamais été aussi froid qu'en ce moment.

Je ne perçois plus le monde de la même façon qu'auparavant , ni comme la plupart des gens le voient.

Je ne vois que la noirceur qui l'entoure de toutes parts. Cette même noirceur destructrice qui envahit mon être chaque jour d'avantage.

Je suis bien déterminée à contre attaquer. Je ne me sens animée que par ce désir accru de vengeance.

J'ouvre le livre , et commence à lire la première partie : la scie.
Cette méthode consistait jadis à suspendre le détenu par les jambes , afin qu'il ait la tête en bas. Et puis son bourreau se munissait d'une scie , qu'il utilisait pour découper la victime en commençant par l'entrejambe , et en allant jusqu'à la tête.

Cela ressemble plus à de la charcuterie qu'à une méthode de tortue. Mais je vais tâcher de m'en souvenir.

Au suivant : L'empalement , ou plus précisément ; le berceau de Judas.
Intéressant...
Celle ci consiste à empaler le détenu par l'anus en se servant d'une large pointe. La victime était attachée au niveau des bras , et le bourreau pouvait tirer les cordes vers le bas afin de l'enfoncer davantage.

Je continue à lire mon livre pendant un moment.
Puis le termine au bout d'une heure.

J'en retiens quelques notes pour le moins intéressantes. Le supplice du rat , l'ébouillantage , le séparateur de genoux , l'empalement et la scie me semble être les plus douloureux.

♚⚛ Le destin d'une Princesse.✴♔   Où les histoires vivent. Découvrez maintenant