Année seize cent quatre-vingt-cinq : On se pose moulte questions à propos de la famille royale de France au XVII ème siècle.
Les membres de cette grande famille , oh combien enviée , qui ne laissent paraître que ce que les gens ont besoin de voir.
C...
Aujourd'hui est un beau jour. Je me réveille comme à mon habitude aux alentours de 10 heures du matin.
Une autre fille de mon âge et de ma condition se serait levée bien plus tôt sous ordre de ses parents.
Mais , j'ai la chance d'avoir un père assez laxiste. Il a d'ailleurs interdit à quiconque de venir nous déranger moi et mes demi frère et sœur pendant notre sommeil. Quelle bénédiction.
Je me lève donc de mon lit et me dirige vers ma garde robes. J'appelle deux femmes de chambre , pour m'aider à enfiler ma tenue.
Chaque jour , c'est le même rituel. Les jupons , le corset , les bas... Et puis , vient le tour des bijoux et des fragrances. Sans oublier la coiffure bien entendu. C'était devenu pour moi usuel de me faire pouponner pour être exposée.
Ma robe est assez simple , d'un beige clair , idéal pour cette journée de printemps.
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Suite à cela , je sors en direction de la salle à manger où j'ai l'habitude de manger avec mes 2 demi frères et soeurs.
Sur ma route , j'ai le malheur de croiser cet abruti de chevalier de Lorraine.
J'essaye de passer , et il me barre la route. J'essaye de nouveau , mais il persiste. Je lui lance un regard noir.
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Puis soupire.
- Que me voulez vous ? Lui demandai-je d'un ton ferme - Ne t'a t-on donc jamais appris à dire bonjour petite impertinente ? Me répondit-il d'un air enjoué - Si. Seulement , il s'avère que je n'ai pas envie de vous saluer. Déclarais-je - Et pourquoi cela jeune fille ? Me demande t-il sur le même ton
Je soupire une nouvelle fois.
- Je vous prie de ne pas me tutoyer. Nous n'avons pas élevé les cochons ensemble à ce que je sache. - C'est comme tu..vous voudrez Anne Marie. Mais vous ne repondez pas à ma question. - Vous êtes perspicace ! Lançai-je ironiquement - Content que vous le remarquiez. Dit-il en saisissant fermement mon poignet - Lâchez moi immédiatement. Il ne vous sied guère d'empoigner une demoiselle de mon rang. Ordonnai-je - Répondez moi d'abord. - Rien ne m'oblige à le faire. - En êtes vous sûre , jeune insolente ? Persiste t-il - Oui. À présent , veuillez me laisser passer. Dis-je sèchement - Auriez vous oublié à qui vous parlez mademoiselle ?
