Année seize cent quatre-vingt-cinq : On se pose moulte questions à propos de la famille royale de France au XVII ème siècle.
Les membres de cette grande famille , oh combien enviée , qui ne laissent paraître que ce que les gens ont besoin de voir.
C...
Le mois d'après. Le roi nous reçois de nouveau à Versailles.
J'y reverrai enfin Alexandra et Victoria ! Mais pas Victor qui reste malheureusement auprès de sa famille en Savoie. De toute façon , une fois que je l'aurai épousé , je passerai toutes mes journées avec lui.
L'idée ne m'enchante guère de retourner dans ce lieu de fausseté et d'hypocrisie , mais j'y revois mes amis.
Et la bonne nouvelle , c'est qu'on a cousue pour moi , pas une , mais toute une collection de robes éblouissante ! Une douzaine de parures uniques , dont j'ai moi même supervisé la structure !
Évidemment , tout le monde sait que je possède des milliers de tenues. Mais celles ci surpassent toutes celles que j'ai jamais porté !
Elles risquent de s'étouffer en les voyant , toutes ces femmes de la petite noblesses qui ne peuvent se procurer que des copies de second choix de mes robes. Elles se noieront dans leur propre venin.
Oui , ici c'est moi qui mène la danse à présent. Ça a longtemps été la Montespan , une piètre putane qui se croyait en un temps maîtresse des lieux. Il faut qu'à présent elle comprenne , que sa place est avec ceux qui suivent , et non ceux qui créent les moeurs.
Mes robes , feront frémir de jalousie ces dames qui ont osé essayer de copier mes tenues hors de prix ! Elle le regretteront amèrement une fois que je me montrerai vêtue de mes nouvelles parures.
Un nouveau style qu'elles voudront toutes suivre ! Et je jubilerai en les voyant se morfondre sur moi.
Évidemment , Charlotte et Élizabeth en ont aussi. Il n'y a que ma richissime famille qui peut s'offrir un tel prestige. Les autres ne font que regarder , en tentant tant bien que mal de contrefaire notre art de vivre.
Qu'ils sont amusant , tous aussi faux les uns que les autres. Ils se disent amis mais parlent aussitôt derrière le dos des uns et des autres. Ils maltraitent leurs domestiques pour se sentir valorisés en dénigrant les petites gens. Ils sont tout simplement pathétiques.
Bien sûr , quand on est une princesse , on peut se permettre de dire tout haut ce que l'on pense , à condition que cela ne concerne pas le roi.
Bref , les femmes de chambres sont en train de m'habiller , de ma splendide robe bleue !
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Je suis moi même étonnée d'avoir eu une idée aussi fabuleuse.
- Mettez moi une couronne à présent. - Laquelle désirez-vous porter votre altesse ? - Celle en diamant.
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