Année seize cent quatre-vingt-cinq : On se pose moulte questions à propos de la famille royale de France au XVII ème siècle.
Les membres de cette grande famille , oh combien enviée , qui ne laissent paraître que ce que les gens ont besoin de voir.
C...
Le lendemain matin , je me lève vers 10 heures et commence ma journée. Je m'habille simplement d'une robe beige.
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Puis je vais manger rapidement.
Je fais vite , car j'ai envie d'aller voir mon neveu. Il est tellement adorable !
Je toque à la porte et une servante vient m'ouvrir. Bizarrement , je trouve ma belle soeur levée et habillée. Moi qui pensais la trouver alitée.
- Bonjour. - Bonjour Émilie. - Charles n'est pas là ? - Non , il est sorti se promener... Dit-elle en levant les yeux au ciel - Ah... Comment vous portez vous ? - Mieux qu'hier. Répond t-elle - Tant mieux. Je me faisais du soucis pour vous. - C'est gentil. Me sourit-elle - Où est votre fils ? - Dans la pièce d'à côté. Une nourrice lui donne son lait. - Oh... Mais pourquoi.. pourquoi ne pas le faire vous même ? Demandai-je confuse - Je suis une princesse Émilie , le protocole ne m'y autorise pas. Et puis , votre père serait froissé que je ne respecte pas son étiquette. - Oubliez l'étiquette. Les membre de la famille royale ont la permission exclusive de l'enfreindre. - Je ne suis pas un membre de votre famille... - Attendez.
Je me rend dans la pièce où se trouve l'enfant , et le prend doucement et attentivement des bras de sa nourrice. Il me regarde , de ses magnifiques yeux emplis de douceur et d'innocence . J'adore les enfants !
Je l'emmène chez sa mère et m'assois près d'elle. Je serre l'enfant dans mes bras , et dépose un baiser sur sa minuscule main.
- Voyez comme il est adorable. - C'est vrai. Son visage est si doux. - Vous devez passer du temps avec lui si vous voulez qu'il vous aime. Ne faites pas comme les femmes de la cour , elles n'ont aucune tendresse pour leurs enfants. - Et si le roi l'apprenait ? - Je pense qu'il serait ému. Isabelle , cet enfant a besoin de sa mère. Il est à peine né que j'ai l'impression qu'on l'abandonne. - Ce n'est pas de l'abandon , ce comportement est d'usage en ces lieux. - Soyez une mère exemplaire..! Je sais que ce n'est pas facile , mais vous devez essayer. - Émilie... - Il ne faut pas le traiter comme un simple héritier. Protégez le , chantez pour lui des berceuses. Ce n'est pas à ses nourrices de remplir ce rôle. - Bien. Donnez le moi. Se résigne t-elle - Prenez le doucement , attention à sa tête.
Elle hoche du chef , et saisi son fils. Puis elle commence à l'allaiter.
Les yeux du bébé sont d'un bleu éclatant qui tire légèrement vers le turquoise.
- Où avez vous appris tout ça ? - Je l'ai appris de ma belle mère. Plus jeune , j'aimais beaucoup passer du temps avec mon demi frère Adrien. - Oh...
Adrien et moi étions très proches. Il est mort il y'a quatre ans à l'âge de trois ans. Élizabeth n'a pas cessé de le pleurer pendant deux longs mois. Ce fut un choc pour toute notre famille... Je l'aimais beaucoup , il était vraiment gentil. Mais était malheureusement atteint d'hémophilie ; une maladie qui empêche le sang de coaguler et les blessures de cicatriser... Mon père et ma belle mère n'en ont été informés qu'un an après sa naissance. Ils faisaient très attention à ce qu'il ne se blesse pas.
