Année seize cent quatre-vingt-cinq : On se pose moulte questions à propos de la famille royale de France au XVII ème siècle.
Les membres de cette grande famille , oh combien enviée , qui ne laissent paraître que ce que les gens ont besoin de voir.
C...
Une heure est passée. Il est bientôt une heure du matin.
C'est à cet instant que je commence à entendre de l'agitation dans les couloirs avoisinant ma porte d'entrée.
J'enfile une tunique d'intérieur par dessus ma chemise , et y ajoute un gilet.
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Je decide d'aller y jeter un oeil. Je suis bien évidemment munie d'une dague , et d'un revolver dans chacune de mes mains.
J'ouvre la porte.
Maintenant j'en suis sûre , c'est lui qui m'espionnait tout à l'heure. Il se débat péniblement entre les bras de Victor et d'Antoine.
Son visage ne me dit rien.
Je prends un sourire narquois , et m'approche de lui.
- Tiens donc... Sifflai-je
Je pointe mon pistolet droit devant sa tête.
- Puis-je vous aider ? Demandai-je en relevant les soucis
Il comprend aussitôt qu'il à perdu la partie. Mais nous ne devons pas crier victoire aussi précipitamment. Il n'est sûrement pas venu seul.
Son regard se fait terrifié. Il tente tant bien que mal de ne pas flancher.
- Transportons le dans le donjon. Dis-je
Ils le saisissent fermement par les épaules , et le tirent vers le sous sol.
Nous marchons jusqu'à la salle d'interrogatoire , dont seule moi détiens la clé. Je saisi une chandelle et ouvre la porte. Antoine et Victor le poussent brutalement vers la chaise. Je referme la porte , et m'assois en face de lui , de l'autre côté du bureau. Et pose une jambe sur l'autre.
- Tout d'abord , vous allez commencer par me dire votre nom. - Je.. Je ne le connais pas. - Oh , encore un autre qui prétend ne pas avoir de nom. Riai-je - Je l'ai oublié. - Vous ne connaissez donc pas votre nom. Constatai-je - C'est exact. - Si vous souhaitez éviter le bagne , vous ferez mieux de coopérer , et sortir de l'anonymat.
Il hésite un moment , puis se résigne à obéir.
- Je m'appelle Tristan.
Il m'a sûrement fourni un faux nom. Mais ce n'est pas grave.
- Tristan comment ? Demandai-je - Seulement Tristan. - Vous n'avez pas de nom de famille ? Dois-je en conclure que vous êtes un bâtard ? - Eh.. C'est exact. - Très bien alors , Tristan l'enfant bâtard. Quel âge avez vous ? - J'ai 17 ans. - 17 ans. Vous devez sûrement être un paysan qui a vécu tout au long de sa vie dans la rude misère.
Il baisse les yeux.
- Vous pensez qu'un sac d'or peut être la solution à vos problèmes ? - Vous ne pouvez pas comprendre , vous n'avez jamais connu la pauvreté. - Est ce pour cette raison que vous avez cédé à la proposition du chevalier ? Vous vouliez une vengeance contre la royauté , en visant la princesse la plus convoitée du royaume. - On m'a chargé de faire ce travail , et j'ai accepté je l'avoue. - Quand vous faites partie de la famille royale , vous vivez bien plus de contraintes qu'en étant simple roturier. - Cela , j'en doute fort mademoiselle. - Vous allez me dire quel était ce travail dont vous étiez chargé. Montrez vous coopératif , et je ferais peut être preuve d'indulgence. Dis-je - Il fallait que je vous fasse une frayeur nocturne. Le but du chevalier était que vous fuyez le château. Je n'en sais pas plus. - Je vois. Il voulait qu'on prenne la fuite à la hâte , afin que ses complices nous capturent sur la route. Dis-je - Le chevalier me surprend davantage de jour en jour. Déclare Victor - Ce garçon a dit tout ce qu'il savait. Cela dit , nous devons garder un oeil sur lui. Fis-je - Tu ne comptes tout de même pas le relâcher. S'offusque Victor - Si. - Émilie , ce serait trop dangereux.
