Le lendemain matin.
Je me réveille à 9h et demi , en même temps que Victor.
Cette journée sera particulièrement chargée , et je dois gagner du temps pour m'organiser correctement.
Je retourne dans mes appartements pour m'y préparer.
Suite à cela , je vais déjeuner dans la salle à manger secondaire du château.Une fois cela fait , je me rends dans la salle du spectre pour installer la table ronde où notre petit comité se réunira ce soir pour invoquer les esprits.
- M'avez vous apporté le nécessaire pour procéder ? Demandai-je à une servante
- Oui. J'ai pu dénicher cette planche spirituel qui devrait vous être assez utile.
- Merci. Elle m'a l'air identique à celle que le comte utilisait pour entrer en contact avec l'au delà. Dis-je en saisissant la plancheElle se baisse , et se retire.
J'entends quelqu'un entrer dans la pièce.
Je me retourne , il s'agit de Nicolas.- Bonjour. Me salue t-il
- Bonjour Nicolas. Est ce que le laboratoire du domaine vous plaît ?
- Il manque quelque peu de matériel , mais ce n'est pas très gênant.
- Heureuse de l'entendre.Il s'avance légèrement , pour s'arrêter à mon niveau.
Il se met à observer l'aménagement de la pièce.- C'est un endroit assez excentrique. Remarque t-il
- Tout comme je le suis. De même que le comte de Rouen l'était avant ma venue.
- Que représente cet objet cocasse qui pend sur le mur ?
- Cela s'appelle un attrape rêve. C'est pour éviter de faire des cauchemars.
- Ne me dites pas que vous croyez à ce genre de superstitions fantaisistes.
- Certainement pas. Je veux juste que le prince se sente dans son univers grâce à cet objet farfelu. Riai-je
- Vous êtes vraiment douée.
- Merci Nicolas. Souriai-jeIl s'arrête un instant.
- Je m'excuse , mais je dois vous laisser. Je dois finir mes recherches.
- Ont-elles été fructueuses ?
- Elles ne le sont hélas pas suffisamment. Je n'en suis pas satisfait.
- Puis-je venir y jeter un bref coup d'œil ?
- Bien sûr , avec joie.Je le suis jusque au sous sol où se situe le laboratoire de recherches.
Il y a une préparation sur le plan de travail.
- Parlez moi de cette nouvelle épidémie.
- On l'appelle la rubéole. Elle se manifeste sous forme de pustules qui provoquent d'affreuses démangeaisons. Ajouté à cela la forte fièvre et l'état de faiblesse aggravé. Elle a précédemment fait des ravages chez les paysans , et l'agonie se révèle être une véritable torture pour les malades en phase finale.
- Mon dieu , ça a l'air terrible.
- Oui. La maladie ne se manifeste pas de la même façon chez tous la malades. Elle peut être presque indétectable chez certains , et très avancée chez d'autres. C'est parce que leurs systèmes immunitaire ne réagit pas aux corps étranger de la même manière.
- Alors comment savoir si quelqu'un est malade dans le cas où les symptômes ne sont pas visibles ?
- Il y a une potion qui fait infecter la peaux chez les patients atteints , quand bien même les effets s'avèrent être indécelables.
- Cela veut dire que personne n'est à l'abri.
- Exactement. Confirme t-il
- Pensez-vous que c'est pour cette raison que Victoria soit dans cet état ces derniers temps ?
- Non. Victoria n'a qu'une baisse de moral passagère. Je pense que son état est provisoire.
- Vous me rassurez...
- Mais pour les autres , rien n'est certain , et la maladie est dangereuse. C'est pour cela qu'il nous faut trouver un remède dans les plus brefs délais.
- C'est certain.
- La médecine moderne doit à tout prix évoluer. Beaucoup de médecins utilisent encore des procédés primitifs qui affaiblissent l'état des malades. Le constat en est alarmant. Déclare Nicolas
- N'hésitez pas à me le demander si vous avez besoin de quoi que ce soit. J'aimerais me montrer utile.
- Je vous remercie , votre altesse.
- Je crois que je vais vous laisser travailler sereinement. Bonne chance pour l'avancement de vos recherches.
- Merci pour votre soutien Émilie. Cela me touche beaucoup.
- Il n'y a pas de quoi. Dis-je en souriant légèrement
- Passez une agréable journée.
- Vous de même Nicolas.
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♚⚛ Le destin d'une Princesse.✴♔
Historical FictionAnnée seize cent quatre-vingt-cinq : On se pose moulte questions à propos de la famille royale de France au XVII ème siècle. Les membres de cette grande famille , oh combien enviée , qui ne laissent paraître que ce que les gens ont besoin de voir. C...