I will always love you...

Chapitre 27

~📓 suite point de vue Alexandre 📓~

Elle sait quelques chose ? Elle se retourne et commence à se ronger les ongles, inquiète pour son amie.

- Pourquoi tu dis ça ? Demandais je

- Je... J'étais au courant qu'elle se mutilais... Lâcha Mélanie dans un soupire

Tout à coup à vue devient trouble. Je n'entend pas la suite de la conversation entre Chris et Mélanie. Pourquoi je n'ai rien vu ? Comment n'ai je pas pu me rendre compte qu'elle n'allais pas bien ? Ça ne fais que quelque jours que je la connais mais maintenant je me rend compte que sans Mélanie et sa rencontre avec Chris, elle n'a pas d'ami, pas de famille... Personne n'est là pour la soutenir, pour l'aider dans les moments difficiles de sa vie. Et apparement il y en a pas mal.

- Monsieur ?

Je tourne la tête et reprend mes esprits pour voir qui me parle.

- Ca va ? Me demande Chris

- Oui oui... Je crois...

- Vous êtes tout blanc.

- c'est rien Ca va passer...

Nous retournons nous asseoir devant la chambre de Louise dans l'espoir de pouvoir la voir même si elle est inconsciente.

en attendant, Mélanie me parle de Louise de leur amitié depuis 10 ans, d'un certain Theo qui est sortie avec elle. Elle me parle aussi du divorce de ses parents et de l'enfermement dans lequel elle s'est placé suite à ca. Elle m'explique aussi qu'elle a fait partir les personnes qui tenait à elle une par une.

Je ne comprend pas... Comment peut elle souffrir autant sans que personne ne fasse rien et que personne ne le vois. Sa douleur est pourtant frappante quand on la connais un peu.

Je ne vais pas la laisser comme ça, ja vais l'aider à s'en sortir quoi que ca me coûte...

~ 💮 point de vue Louise 💮 ~

- ellipse de + de 2 mois -

Aujourd'hui je peut enfin rentrer chez moi ! Enfin, les médecins se sont dit que je pourrais rester chez moi pour finir ma convalescence... Je suis tellement contente ! En fait je le dois à Alexandre. Je n'ai pas compris tout de suite mais il se fait passer pour mon oncle pour ne pas mettre ma famille au courant et pour prendre de mes nouvelles. Je trouve ça touchant...et gentil. Ça faisait longtemps que personne n'avait eu de geste gentil envers moi pour me faire plaisir.

D'ailleurs, pendant ces deux mois il était la, chaque jour après les cours pour me voir, me tenir compagnie et bien entendu savoir comment je vais. Chris et Mélanie passaient aussi très souvent me voir pour me soutenir et parler avec moi. Mais malheureusement ils avaient des devoirs et Chris devait aussi assisté à des défilé et des shooting pour de grands magasins. Je ne leur en veux pas et comprend leurs raisons.

Je finis de fermer ma valise pour pouvoir enfin partir. Alexandre avait demander à Mélanie de m'apporter des affaires car niveau filles il ne s'y connaissait pas du tout et ca l'embarrassait un peu. Je l'avais bien remarqué du au fait qu'il se gratte la nuque. Ça m'avait fait rire et légèrement rougir mais je ne le dirait à personne !

-- toc toc--

- Tu es prête ma belle ?

Je tourne la tête et souris en voyant Alexandre passer sa tete à travers l'ouverture de la porte. Il m'appelle "ma belle" depuis que je suis réveiller je crois... C'est un surnom affectif et maintenant je ne fais presque plus attention au fait qu'il l'utilise.

- Oui. J'arrive !

- D'accord !

Il sort de la chambre et part m'attendre à l'entré de l'hôpital.

Je m'assoit sur ma valise pour réussir à enfin la fermé et la pose au sol. Ca me tire le bras à l'endroit où je me suis...fait mal... Je prend à valise de la main droite et rejoins l'entré.

À ma grande surprise, mes deux amis sont là avec un grand sourire. Ils me prennent dans leur bras.

- Je suis content que tu sorte enfin ! Je vais pouvoir continuer à me moquer de toi ! Dit Chris en rigolant

- Laisse moi rire ! C'est moi qui vais t'humilier devant tes "fans" ! Dis je en me moquant de son métier, qu'il réalise à merveille

- Dis pas de bêtise princesse, tu vas venir à mon prochain shooting et on verre qui a des "fans" après... Me répond il sérieusement en faisant des guillemets avec ses doigts pour le mot fans, amis avec un petit sourire en coin

Je secoue la tête pas du tout en accord avec mon ami. Cependant, depuis bien longtemps un sourire sincère s'installe sur  mon visage et je n'ai pas envie qu'il disparaisse.

- Tu m'a manqué !! Me dit Mélanie en me prenant dans ses bras avec un peu trop d'enthousiasme à mon goût.

- Toi aussi ! Dis je quand même à mon amie

- ellipse d'1h30 -

J'arrive chez moi. Les au revoir avec mes amis étaient difficiles. Ils partent dans leur familles pour les fêtes de Noel, ce qui est normal évidemment... Chris m'a dit que j'étais la bienvenue dans sa famille si je le souhaitais car sa famille est très ouverte et qu'elle aimerait bien me rencontrer. J'ai décliné son offre en lui promettant que j'allais réfléchir, mais au fond de moi je savais que je n'irai pas. Mélanie aurait aimé me faire une offre aussi alléchante que notre ami, mais avec sa famille c'était devenue compliqué et ils avaient peur que je la déprime et que je la force à se suicider comme j'avais essayer de faire. Je me sentait mal après ca mais lui expliqua que se n'était  pas important. Que je me débrouillerais seule.

J'ouvre la porte d'entré suivit par Alexandre. Il tient à porter mes valises, je ne peux pas l'en empêcher. Franchement, quand un mec super séduisant propose de vous aider, en plus que ç'est votre prof, vous ne pouvez refuser !

Le ménage a été fait, la vitre qui était brisé a été changer, tout le verre cassé a disparu. Bref, ma maison ressemblait à une photo de couverture.

- Que c'est-il passé ? Dis je inquiète

- Je me suis dis que c'était moins dangereux de tout ranger et nettoyer.

- Tu as tout fait seul ?

- Euh... Non. Je dois t'avouer que Chris à payer la vitre. Dit-il gêné.

Je me tourne vers lui et m'approche de lui. Un petit sourire apparaît sur mon visage. Je passe ma main dans son cou et sa bouche s'ouvre légèrement sous la surprise. Je baisse sa tête pour qu'il soit à ma hauteur. Ses yeux se plongent dans les miens, comme la première fois que je l'ai embrassé. Je m'en suis souvenue il y a peut de temps, c'est ça qui l'avait transformé et fait agir différemment. Je ferme les yeux.