Chapitre 47

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Quelques jours ont passés et je n'ai pas osé dire à Alexandre qu'elle avait appris pour mon âge... Je sais que je suis lâche, en plus c'est totalement de ma faute, c'est moi qui ai gaffé... Mais j'ai décidé de lui dire tout à l'heure quand il viendra se coucher, je ne veux pas qu'il l'apprenne par sa mère, si ce n'est déjà fais... Karen ne m'en a pas reparler depuis mais je la vois bien tourmenté ces temps si.

Je suis assise sur le lit et j'attend qu'Alexandre ai finis sa douche pour lui parler.

En bas, Karen et Kathy sont en train de prévoir le repas du nouvel an qui est bientôt. Ca va être en famille et il n'y aura que leur amis d'inviter en plus de nous.

La porte s'ouvre et Alexandre entre, torse nu comme toujours, et se dirige vers moi. Il me fais un long baiser avant de me prendre dans ses bras.

- Il faut que je te parle...

- Qu'est ce qui se passe ? Dit-il en s'asseyant en face de moi.

- Je... L'autre jour j'ai parler avec ta mère et...

- Et quoi ? 

- J'ai fait une gaffe.

- Quelle sorte de gaffe ?

- Celle qui a révélé mon âge...

Il me regarde perdu, en essayant de comprendre ce que je lui dit.

- Elle nous avait entendu parler juste avant et savais que j'étais ton élève.

Il passe une main dans ses cheveux puis derrière sa nuque. Je me mort la lèvre, inquiète de se qu'il va me dire.

- Merde... Qu'est ce qu'elle t'a dit après ?

- Elle m'a demandé si je savais tous les risques que tu prenais pour être avec moi.

Il hoche la tête en regardant autour de lui.

- Je lui ai expliquer notre histoire de la façon dont je l'ai vécu en omettant seulement la partie hôpital.

- Je vois...

- Mais je lui ai dit que je ne voulais en aucun cas te porter préjudice et que... Si elle pensait qu'en étant loin de moi tu serait mieux, alors je partirais.

Il me regarde surpris de mes paroles.

- Mais depuis elle ne m'a rien dit.

- Louise... Je ne veux pas te quitter. J'ai déjà eu du mal pour être avec toi alors ce n'est pas pour te laisser partir maintenant. Dit-il avec un léger sourire inquiet.

- Ah bon ? Tu as eu du mal avec moi ? Pourtant je n'aurais pas été difficile a convaincre. Dis-je avec un petit sourire coquin.

- Quand tu m'a demander ce que tu représentait pour moi quand on étais chez toi. Ca peut paraître ringard mais j'avais juste envie de te dire que tu représentais tout pour moi.

- C'est vrai ? Mais on ne se connais pas depuis longtemps... Murmurais-je en me rapprochant de lui.

- Je n'avais pas besoin de plus pour savoir que je voulais être avec toi... Dit-il en baissant la tête pour atteindre mes lèvres.

Je lui rend son baiser en souriant. Je ne m'attendais pas a ce qu'il le prenne si bien. Je le prend dans mes bras en continuant de l'embrasser tendrement.

Je me penche en arrière et il tombe sur moi. Nous rigolons puis il continue de m'embrasser avant de me serrer fort dans ses bras et de blottir sa tête dans mon cou pour s'endormir.

Je fais glisser mes doigts sur son bras en le regardant dormir et je sent que ce toucher lui donne des frissons. Je souris, contente de lui provoquer cette sensation.

Je ferme les yeux en posant ma tête sur la sienne et m'endort progressivement dans les bras de mon homme.

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Lorsque j'ouvre les yeux, je me rend compte que j'ai la tête sur le torse musclé d'Alexandre et que je bave. J'essuie rapidement ma bouche en espérant qu'il ne l'ai pas vu avant de tourner la tete.

Il me regarde en souriant, une main dans mes cheveux.

- Je t'ai vu bavé. Dit-il en rigolant.

Je me met à rougir en baissant la tete.

- On dirait un gros bébé, je trouve ça mignon. Sauf quand tu bave sur moi !

- J'y penserai la prochaine fois ! Dis-je en explosant de rire.

Il rigole avec moi avant de baisser la tête et de ne plus sourire.

- Par contre j'ai découvert quelque chose qui m'a plutôt mis en colère... Dit-il en fronçant les sourcils.

- Quoi ? Demandais-je surprise.

- Ton bras. Annonce-t-il froidement.

Je ne comprend pas de quoi il parle jusqu'à ce que mon regard tombe sur la cicatrice qui commence à apparaitre... Normalement j'ai un pansement mais comme ca fait quelques jours, j'ai voulu laisser mon bras respirer pour la nuit, j'ai pourtant pensé à mettre un pull. Les manches ont du se relever pendant que je dormais.

- Ce n'est pas ce que tu crois... J'ai... Commençais-je.

- Ce que je crois ? Tu sais ce que je crois ? Je crois que tu as recommencé. Tu m'avais promis Louise. Je pensais que pour une fois tu étais heureuse. Que j'arrivais à te rendre heureuse... Dit-il en se relevant et en me levant par la même occasion.

Je m'agenouille à cote de lui. Ses mains entourent ses genoux et il a placé sa tete dans ses bras. Je pose une main sur son bras.

- J'étais triste, je ne savais pas quoi faire... J'étais perdue tu comprend... Je pensais que ta mère allais me demander de partir... Dis-je ne commençant à m'énerver et en pleurant.

Il relève la tête et me regarde.

- J'avais prévu de partir peu importe la décision de ta mère...

- Mais tu es resté.

- Je n'ai pas réussi à m'éloigner de toi. Tu fais de moi une personne meilleure. Mais en même tant, j'ai l'impression que sans toi je ne suis personne, juste l'épave que tu as retrouvé dans sa baignoire trois mois plus tôt. La personne qui ne devais pas vivre... Mais que tu as décidé de me sauver.

Je me lève du lit pour attraper ma valise et l'ouvrir sur le lit. J'enfile un jean en rangeant des babioles.

- Qu'est ce que tu fais ? demande t-il en se levant et en s'approchant de moi

- Je retourne en France.

Je prend les affaires que j'ai mis dans le placard et met tout en vrac dans la valise sans réfléchir.

- Louise. Tu ne peux pas me faire ça, tu ne peux pas partir maintenant !

Je me tourne et le regarde dans les yeux. Il a l'air apeuré, triste et de ne pas comprendre comment on en est arrivé là. Comment la situation à pu si vite dégénéré.

Je sens mes yeux se remplir de larmes, je sent que si je reste encore face à lui je vais craquer et me mettre à l'embraser. J'ai besoin de m'écarter de lui, savoir si j'arrive à vivre sans son aide.

Je baisse la tête et ferme ma valise. Je la fais rouler jusqu'en haut des escaliers et la porte difficilement en bas.

Alexandre arrive en courant après avoir mis un jean et un t-shirt.

- Louise ne part pas.

J'enfile mon manteau en le regardant.

- Alexandre. La seule chose qui m'a retenue de partir après avoir parler à ta mère, c'est le fait que je t'aime.

Ses épaules s'affaissent en entendant ces mots.

- Mais moi aussi je t'aime ! Je t'aime et je veux que tu reste avec moi. Moi aussi j'ai besoin de toi ! Supplie-t-il.

Les larmes coulent sur mon visage et je pose ma main sur sa joue.

- Tu auras beaucoup de problèmes si on reste ensemble et tu le sais aussi bien que moi... Dis-je avant de laisser un dernier baiser sur ses lèvres, que je désir tant, et partir.

I will always love you...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant