I will always love you...

Chapitre 41

- Louise... Il faut qu'on parle sérieusement. Annonce-t-il.

Aie...

Qu'est-ce qu'il va me dire ?

Je ne sais pas pourquoi mais j'ai peur... 

- Qu'est-ce qu'il se passe Alexandre ?

Je m'écarte légèrement de lui pour bien observer ses traits, son visage, ses yeux verts profond, ses cheveux décoiffés au naturel, ses lèvres que je veux... Il faut que je calme mes pulsions. J'essaye de me concentré pour écouter ce qu'il veut me dire.

- Ecoute... j'ai un peu réfléchis après que tu sois descendu...

Qu'est ce qu'il raconte ? Je ne vois pas où il veut en venir...

- Et ? Demandais-je inquiète.

- Si tu n'es pas prête à sortir avec moi parce que tu ne le veux pas ou que tu n'as pas oublié ton ex, ou je ne sais pas quelles peuvent être tes raisons, je comprendrais tout à fais... Dit-il en baissant les yeux et en se redressant sur le lit.

- Quoi ?

Je me redresse à mon tour et le regarde. Mes yeux sont attirés par les siens et je vois de la déception dans son regard, de la tristesse.

- Alexandre... Je suis tout à fais prête à sortir avec toi. Dis-je en souriant et en prenant ses mains dans les miennes.

Son visage s'illumine un instant puis c'est lui qui prend mes mains, inquiet.

- Quel est le problème alors ?

Je soupire. Je suis extrêmement mal à l'aise de devoir lui raconter ça...

- Comment dire... Je n'avais pas envie que...qu'on...

- Je crois que je vois Louise. Dit-il en baissant la tête sur nos mains.

- Mais je pensais pas que tu me voyais comme cela...un mâle en manque de sexe... Soupire t-il en lâchant mes mains et se levant précipitamment.

Pourquoi est-ce qu'il faut toujours que j'agisse sur un coup de tête plutôt que de réfléchir...

Il se dirige vers la fenêtre et soupire a nouveau. Il passe une main sur son visage et la fait ensuite glisser dans ses cheveux avant de s'arrêter sur sa nuque un instant et de redescendre sur sa hanche.

Je m'en veut de le faire souffrir ainsi.

- Je ne te pense pas comma ça voyons... C'est juste la situation qui m'a fait paniquer. Ca fait longtemps que je ne me suis pas retrouver dans les bras de quelqu'un qui...

- Qui tient a toi ? Complète-t-il ma phrase.

- Oui.

Il se retourne et me regarde, toujours les mains sur les hanches.

- J'ai fais fuir le dernier alors qu'il tenait énormément à moi... Avouais-je. Je ne veux pas que se soit la même chose avec toi. Dis-je en me levant et en me plaçant droite devant lui.

Je me rapproche lentement de lui jusqu'à ce que le seul contact entre lui et moi soit nos torses. Je lève la tête et le regarde dans les yeux.

- Je suis amoureuse de toi et que je ne souhaite pas te perdre. Dis-je simplement.

- Je ne le souhaite pas non plus.

Il attrape ma main délicatement et laisse son pouce glisser sur mon poignet, sur d'ancienne coupures que je me suis affliger.

- Je veux qu'on parte sur de nouvelles bases, que tu ne te sente pas oppressée. Je veux te rendre heureuse et que tu ne ressente plus le besoin de te faire du mal. Tu as déjà assez souffert.

Je trouve ça mignon et attentionné de sa part de vouloir me venir en aide. Le seul problème c'est que je dois y arriver toute seule, que j'arrive à me pardonner et pardonner ceux qui m'ont fais souffrir.

Je lui fais un léger sourire avant de le prendre dans mes bras. Il me sert fort contre lui. Je n'ai envie de bouger pour rien au monde, je suis très bien, ici en Angleterre, dans les bras de... Je ne sais même pas comment je dois l'appeler...

- Alexandre ? Demandais-je encore la tête dans son torse, les yeux fermés.

- Oui ma belle ?

- On sort ensemble ? On est quoi maintenant ?

- Et bien... Il ne me semble pas que de simple amis s'embrassent comme nous le faisons, sinon je l'aurais fait depuis longtemps. Dit-il en rigolant. Je pense, et si tu accepte, nous sortons ensemble.

- Bien sur que j'accepte ! Dis-je en souriant et en relevant la tête vers lui.

Il souris aussi et se baisse pour m'embrasser.

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Lorsque je me réveille je suis toujours dans les bras d'Alexandre. Je me suis endormi tout contre son torse. Je lève la tête et remarque qu'il me regarde. J'ai un mouvement de recule.

- Qu'est-ce qui t'arrive ?

- Ca va pas de regarder les gens dormir comme ça ? On pourrait te prendre pour un psychopathe ! Dis-je en tirant la couette jusqu'à ma tête car elle était descendu.

- Mais tu es trop mignonne quand tu dort, on dirait une petite fille. Dit-il en rigolant.

Je lui tire la langue et me retourne pour être dos à lui.

- Tu boude ma belle ? Murmure t-il juste a côté de mon oreille et se collant a nouveau à moi.

- Oui. Tu te moque de ma façon de dormir. Grognais-je.

- Mais il faut pas, c'est pas méchant. Dis, tu savais que tu bavais en dormant ? Dit-il en posant sa tête sur la mienne.

J'ouvre de grand yeux et essuie ma bouche avec le dos de ma main.

- C'est pas vrai. Me défendais-je.

- T'a vérifier quand même. Dit-il en explosant de rire.

Je grogne et me retourne rapidement pour taper son torse, mais il rigole tellement qu'il ne fais pas attention à moi.

Il finis par stopper mes mains et essayer d'arrêter de rigoler.

- Ok, j'arrête de rigoler.

- T'a intérêt.

- A une condition !

- Quoi ?

- Tu me fais un bisou.

- Tu ne l'a pas mérité ! Dis-je en croisant les bras.

- Comment ca je ne l'ai pas mérité ? Je t'ai aider à faire tes paquets cadeaux hier, je n'ai pas eu de remerciement.

Je soupire. C'est vrai qu'il a été sympa de m'avoir aider à les faire, sinon j'y aurais passe la nuit.

- Seulement un bisou alors.

- Et plus si affinité. Dit-il en haussant les sourcils, fier de sa réflexion.

Je m'approche et touche ses lèvres légèrement avant de m'écarter.

- C'était quoi ça ? J'ai même pas senti tes lèvres. Se plaint-il.

Je rigole et sort en rigolant de sous la couette, le laissant perplexe. Il ne cesse de se plaindre que ce n'est pas un bisou, mai seulement un effleurement. J'attrape rappidement la seule robe que j'ai ainsi que des sous-vêtements et ma serviette et cours dans la salle de bain. Il court dans la salle de bain mais je ferme la porte au même moment où il arrive et il se retrouve à marteler la porte de coups pour que je daigne ouvrir. Je me plis de rire en lui disant que non.

Puis j'entend une autre voix qui parle avec Alexandre. Curieuse, je me tais et colle mon oreille à la porte.