I will always love you...

Chapitre 58

Tout est noir.

Je n'ai plus mal à la gorge.

J'arrive à respirer sans problème.

Suis-je en train de rêver ?

Tout à coup, je sens une décharge au niveau de la joue.

- Il y a quelqu'un ? Demandais-je.

Je ressens maintenant une pression à la main.

- Alexandre, c'est toi ?

Rien que de penser à lui, je sens une larme dévalé ma joue pour finir sa course dans mon cou. Cette sensation me fait frissonner.

- J'ai besoin de toi... Ne me quitte pas. Ne me quitte plus.

De nombreuses larmes coulent pour aller retrouver la première.

- Je t'aime...

Je sens une légère pression agréable sur le front.

Je prends une grande inspiration.

J'expire et essaye d'ouvrir les yeux.

J'y arrive difficilement et une douleur me frappe derrière la tête.

Je reconnais le plafond de la chambre dans laquelle j'étais.

Je prends de grandes inspirations.

- Louise ? Louise ça va ? Demande une voix inquiète que je ne reconnais pas tout de suite.

Je tourne la tête sur le côté et vois Alexandre assis à mes côtés qui me tient la main.

C'était donc sa présence que je sentais.

- Alexandre...

Avec sa main libre, il me caresse le visage et essuie mes larmes.

Un grand sourire apparaît sur son visage.

- Tu m'as fait une de ses peurs !

- Désolé... Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Je ne comprends pas. Tout allait bien et après... Je ne pouvais plus respirer... Dis-je en me touchant la gorge.

- Ce n'est rien, je crois que tu as fait une crise de panique et que tu es tombé dans les pommes. Ça va aller mieux maintenant.

- De panique ? Demandais-je surprise.

Je fixe à nouveau le plafond. Je me remémore ma conversation avec William.

- Oui de panique... 

- Comment tu te sens ? M'interroge Alex.

- Je ne sais pas, j'ai mal derrière la tête.

- Alexandre ? Appelle une voix de femme dans le couloir.

L'intéressé me lâche aussitôt le main.

- Je suis là.

Ma prof d'Anglais fait son entrée dans la chambre avec un grand sourire joyeux qui se transforme en étonnement lorsqu'elle me voit réveillé.

- Louise, tu vas mieux ?

- Oui, je crois que c'est bon.

- Plus de peur que de mal ! Ajoute Alexandre.

- Bon, c'est rassurant. Je vais envoyer un message aux autres pour les prévenir que tout va bien.

- Merci Elodie ! Remercie Alexandre.

Elle le gratifie d'un de ses nombreux sourire avant de se diriger vers la sortie.

- Je vais partir pour la balade avec les élèves. On ne rentre pas tard pour préparer la salle pour ce soir.