I will always love you...

Chapitre 42

- Qu'est-ce que tu fais ?

- Euh...rien. Je voulais savoir qui étais dans la salle de bain. Répond Alexandre.

- Et qui est-ce ?

- Je crois que c'est Louise, elle n'est plus dans la chambre.

- D'accord. Comment vas-ton amie ?

- Bien pourquoi ?

- Alexandre, tu crois que je n'ai pas remarqué les marques qu'elle a ?

- Je ne vois pas de quoi tu parles maman... Répond timidement Alexandre.

- Je ne la connais pas bien encore mais j'ai remarqué que tout n'est pas tout rose dans sa vie. Mais je crois que tu arrives à diminuer la douleur qu'elle ressent, cette façon qu'elle a de te regarder...

- Oui, elle a eu quelques problèmes, mais maintenant je suis là pour  l'aider.

- Je n'en doute pas mon chéri. Karine marque une pose. Mais je pense qu'elle a besoin d'un spécialiste pour résoudre entièrement ses problèmes.

- Je ne pense pas qu'elle arriverait à en parler. Ajoute Alexandre.

- Je m'en doute, quand on passe par de terribles événements comme elle a du subir, on se crée une carapace qui est difficile à enlever. Lui explique Karine. Mais il faut qu'elle arrive à avancé, à passer à autre chose. Qu'elle réussisse à ce pardonner à elle-même.

C'est a ce moment qu'une larme glisse sur ma joue. Je me retourne et me colle a la porte pour me laisser glisser et m'assoir contre celle-ci.

- Mais elle est forte, elle réussira a s'en sortir. Elle aura besoin de toi, de quelqu'un qui pourra l'épauler en toute circonstance.

Alexandre ne répond pas. Je suppose qu'il hoche la tête.

- Va t'habiller ! Il fait froid dehors et on va bientôt aller ouvrir les cadeaux.

- J'y vais. Dit Alexandre.

J'entend ensuite des bruits de pas et puis plus rien.

Je me met à respirer fort. Je ramène mes jambes contre moi et j'enfouit ma tête dans mes genoux.

Comment arrive-t-elle à savoir tout ça alors qu'elle ne me connais que depuis quelques jours ?

Je renifle et essuie les larmes sur mes joues.

- Louise ?

C'est Alexandre.

Je déverrouille la porte et l'ouvre. Je me retrouve face a lui, il a seulement enfiler une chemise qu'il a laisser ouverte.

Il n'a pas cet air de pitié qu'on tous les adultes en découvrant ma situation, il se sent coupable on dirait.

- Tu n'aurais pas du entendre ça... Dit-il en me prenant dans ses bras et en fermant la porte.

- Pourtant elle a raison... Il faut que j'avance, je ne peux pas continuer éternellement à repousser les personnes qui souhaitent m'aider. Mes parents ont bien réussis à m'oublier je devrais faire pareil. Dis-je en observant Alexandre dans les yeux.

- Oh ma belle... Souffle-t-il en me serrant fort dans ses bras et en déposant un baisé sur mon front.

----

Je descend les cadeaux que je n'ai pas pu descendre tout l'heure, en essayant de ne pas tomber dans les escaliers. Lorsque j'entre dans le salon, quelqu'un se précipite pour m'aider en récupérant les cadeaux et en les déposant sous le sapin avec les autres.

- Merci. Dis-je en pouvant enfin voir ou je vais.

C'est le mari de Katleen qui m'ait venu en aide. Je tire discrètement sur ma robe car je la trouve un peu courte.

Tout le monde me regarde. Katleen, à côté d'Alexandre, lui donne un coup de coude pour qu'il se retourne et me regarde.

Ses yeux s'ouvre en grand quand il se pose sur moi et il me détail de la tête aux pieds. Tout le monde me regarde et c'est extrêmement gênant.

- Tu es sublime Louise ! Me dit Katleen, voyant que son frère est encore sous le choque. Ma robe moule légèrement mon corps et j'ai fais un effort niveau coiffure et maquillage.

Alexandre se décide enfin à venir me voir, sous le énième coups de coude de sa soeur.

Il me fait un grand sourire et passe son bras dans mon dos pour poser sa main sur mes hanches.

- Tu es magnifique Louise. Me murmure-t-il à l'oreille.

Je me sent rougir et chuchote un faible merci.

- Tu veux bien que je t'embrasse maintenant ? Dit-il en rigolant.

Je rougis encore plus et hoche la tête pour qu'il le fasse. Il m'embrasse tendrement puis garde son bras enroulé autour de moi pour m'accompagné m'assoir sur le canapé. Manque de place, je m'assoit sur lui.

- Alors Louise, pour qui sont tous ces cadeaux ? Demande Peter, le père d'Alexandre.

- Pour vous. Dis-je timidement devant toute cette grande famille.

- Ils sont tous pour moi ? Demande-t-il joyeux.

Tout le monde se met à rigoler.

- Non, enfin il  y en a un pour chacun d'entre vous. Expliquais-je.

- C'est vrai ? Demande Karine.

J'hoche la tête.

- Comme tu es généreuse. Tu n'étais pas obligé tu sais ! Dit-elle en souriant.

- Je souhaitais vous remercier pour tous ce que vous faites pour moi et pour votre accueil.

- Tu n'avais pas besoin Louise, tu es la bienvenu parmi nous. Et puis maintenant tu fais un peu parti de la famille. Dit-elle en me faisant un clin d'oeil et en regardant son fils.

Je rougis et elle s'approche de moi. Elle prend mes mains pour me faire lever et me serre dans ses bras.

- Bon on les ouvre ses cadeaux ou on se fait des câlins ? Crie le père d'Alexandre.

Je rigole et Karine soupire.

- Allez, c'est parti !

Avec l'autorisation de Karine, tout le monde se lève et se jette sous le sapin. Ca fait beaucoup de monde avec tous les cousins et cousines, les oncles et les tantes qui sont présents.

Je profite de l'absence de tout le monde pour prendre possession du fauteuil. Tout le monde ouvre avec joie leur présent et je les regarde en souriant.

Ca me réchauffe le coeur de voir une famille uni comme celle-ci, qui s'aime quoi qu'il arrive et qui profite de chaque instant.

Une fois tous les cadeaux récupérer, chacun va dans son coin pour découvrir ce que le Père Noel lui a offert. Je ne vois que de la joie sur tous les visages.

- Et bien Louise, tu n'ouvre pas tes cadeaux ?

- Pardon ?

Je lève la tête et je vois que Peter m'a rejoins, un cadeau sous chaque bras et je vois que celui que je lui ai fais est dans ses mains.

- Il y a des cadeaux pour toi sous le sapin. Me dit-il avec un clin d'oeil.

Je souris, surprise que quelqu'un ai pensé à moi.

Je  me lève et m'aperçoit qu'effectivement il reste deux cadeaux sous le sapin.

Quelqu'un se penche à côté de moi et je vois que c'est Alexandre.

- Tu ne croyais quand même pas que je t'avais pas fais de cadeau... Me dit-il avec un sourire extrêmement craquant.

Je lui fais un très grand sourire et il me tend une petite boite en velours rouge.

Qu'est ce que ça peut bien être ?