les loups

Carole

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CAROLE

Le voila, je vois la voiture de son père se garée devant la porte.

J'ouvre avant même qu'il ait le temps de sonné. J'ai du mal à cacher mon impatience.  j'espère que le repas ne va pas s'éternisé.  Quand il entre je le trouve nerveux, il s'adosse contre la porte, les épaules soulevées par une respiration pressante. Je lui pose la main sur la joue:

"- Ca va aller? 

- Oui ne t'en fais pas, me dit-il, j'suis désolé."

Je lui prends la main et lui décroche mon plus beau sourire, pas question qu'une embrouille avec son père vienne gâcher ma soirée. je lui prend la main et l'entraîne dans la salle à manger ou nous attende les autres invités. Mon beau-père lui serre la main et ma mère, ha ma mère, et v'là que je t'embrasse sur les deux joues, elle me colle un peu la honte la quand même. Mais Mike est poli, il reste très digne. Quand on s'installe à table il a l'air étonné que je n'ais invité que lui, mais il à l'air flatté aussi, c'est bon signe. En même temps s'il n'a pas compris le message c'est une cause perdu.

Enfin on peut s'éclipser ouf. ce repas m'a paru interminable et mes parents avec toutes leurs questions pfff. Tout ce temps là, moi, je n'ai pas arrêter de le dévorer des yeux, il est vraiment très beau. Il a l'air baraqué sous sa chemise, j'ai hâte de voir ça, il a une vraie gueule d'ange. j'ai du bol  quand même qu'il n'est pas de copine en ce moment, je suis sure que c'est le genre à être fidèle.

Enfin bref, pour le moment ça n'est pas sa morale qui m'intéresse mais plutôt ses vices. le dessert avalé, je lui prend le bras et l'entraîne à l'étage, à nous deux. 

Je rentre la première dans ma chambre et me dirige droit sur mon lit ou je m'assois lascivement. Je fais bien attention à ce que ma robe remonte à mi-cuisses et...mais qu'est ce qu'il fabrique ? Pourquoi reste-t-il planter prés de la porte ?  Il a l'air gêné...

Ha bah v'là autre chose, il s'assoit dans le fauteuil maintenant. Il est sérieux ? Il n'a pas saisie que je suis du tout cuit ? Avec un autre mec je pense que je serais plus crue, histoire qu'il n'y ai pas d'ambiguïté mais pour celui la je vais faire un effort, je vais rester dans la séduction, il est tellement canon je ne voudrais pas rater cette magnifique occasion.

Je m'assois à califourchon sur ses genoux, l'enserre entre mes cuisses...Bah alors ? Il ne me touche pas ? Pourtant je sens bien que je lui fais de l'effet. Bien, insistons encore un peu. Mes doigts frôlent sa peau, je le sens frémir. Je déboutonne sa chemise tout en faisant courir ma langue dans son cou, il sent vraiment bon. Ce n'ai pas dans mes habitudes de jouer les romantiques, mais si c'est le prix à payer pour l'avoir, je suis prête à tout. Je repousse sa chemise pour découvrir ses épaules. Je ne m'étais pas trompé il est agréablement musclé et virile pour un ado de 16 ans. Mes mains descendent sur la boucle de ceinture:

« - Tu es à coupé le souffle. »

Merde s'il ne comprend pas j'abandonne. Ha !!! Voila, je sens ses mains remontées le long de mes cuisses et m'enserré fermement la taille, humm ses mains sont douces :

« - Arrête. »

Quoi ??? Qu'est-ce qui lui prend ?

« - Pourquoi ? Tu n'en as pas envie ?

- Bien sur que si, mais je ne sais pas...par rapport à toi j'veux dire. On se connaît à peine. »

Ho c'est mignon, il veut prendre son temps, il me croit vierge. Je vais le mettre à l'aise tout de suite ce n'est pas le cas. 

Comment lui faire comprendre : Je veux que tu me fasses l'amour avant de t'en aller ? C'est un peu cru comme façon de procéder mais je n'ai pas de temps à perdre, je ne sais pas quand il déménage. 

C'est bizarre, il à l'air mal à l'aise, attends ?..... Qu'est ce qu'il essaye de me dire là ? Je ne le crois pas, il est puceau !!! Ce mec beau à tomber est puceau. C'est dur à croire mais ça me plais bien en fait, je vais m'occuper de toi.

Je me lève et laisse glisser les bretelles de ma robe sur mes épaules pour libérer ma poitrine. Je prends ses mains et les pose sur mes seins.

Il est doux et un peu maladroit mais j'adore, ça fait bien longtemps qu'un mec ne m'a toucher avec autant de prévenance, c'est trop bon. La douceur de ses baisés, la chaleur de ses mains...je ne résiste pas à l'envie de me frotter contre lui et je le sens durcir contre moi.

Je me relève et laisse glissé ma robe sur le sol, je m'offre à son regard, totalement nue et il a l'air d'apprécié.  A mon tour maintenant de profiter du spectacle. Je tire sur son jean et l'envoi rejoindre ma robe un peu plus loin.

Il est trop beau, ses cheveux noirs en bataille, ses yeux verts qui me dévorent littéralement, il est sportif, dessiné, bref on a envie de le manger, d'ailleurs c'est ce que j'ai prévu de faire. Sans le quitter du regard je le fais glisser entre mes lèvres, même si sa première réaction est assez timide, je sens qu'il se laisse gagner par le plaisir, il me tire les cheveux et donne des coups de reins pour que je le prenne plus profondément.

Maintenant il est prêt. Quand je m'arrête,  je vois qu'il est déçu, mais j'ai mieux en réserve pour toi.  Je m'allonge sur le lit, offerte. 

Quand enfin je le sens en moi c'est génial, je lui donne le rythme, après à lui de jouer. Je sens que l'orgasme est là, tout prêt. Je m'agrippe à lui, j'enfonce mes ongles dans ses épaules, noue mes chevilles à sa taille, ne bouge plus ! Ne bouge plus ! Là, ça y est, nous y sommes, ensemble, en même temps, l'explosion :

« - Moi qui voulais te laisser un bon souvenir, me voila le premier, lui dis-je avec un clin d'oeil. »