les loups

Mike

MIKE

Je suis couché sur le dos, Karine dort la tête posée sur ma poitrine. Elle est tellement sereine que je n'ose pas bouger de peur de la réveillée. 

Du bout des doigts, je dessine les traits de son visage, je passe mon pouce sur ses lèvres entrouvertes, d'où s'échappe un léger soupir.

Elle se colle plus fort contre moi et glisse la main sous le drap, je la sens passer sur mon ventre et se saisir de mon sexe dans une délicieuse caresse. Elle ouvre les yeux et se hisse vers mon visage. Elle me tue cette fille. Je ne bouge pas, je ne veux surtout pas qu'elle arrête. Mon souffle s'accélère au rythme de sa main. Je prends son visage entre mes mains et l'embrasse. Elle m'enjambe et direct se laisse glisser sur mon sexe en érection. J'adore quand elle prend les commandes, je suis entièrement à sa merci. C'est trop bon, je la regarde mené la danse, je suis éperdument amoureux de cette fille. Je crois percevoir un bruit en bas, on dirait la porte du local. J'espère avoir  rêvé, j'y suis presque et je sens qu'elle aussi, je veux que rien ne vienne arrêter ça :

« - Mike !!! T'es là ??? »

Et merde, c'est Thomas :

« - Je crois que le devoir t'appel, murmure t'elle en se relevant. »

Non, non, reviens. Trop tard...elle se réfugie dans la salle de bain. 

Je reste assis dans le lit à essayer de retrouver mon calme quand Thomas entre dans la chambre :

« - T'es là? Pourquoi tu ne réponds pas ? »

Je lui montre la salle de bain du doigt :

« - Karine est avec moi.

- Désolé mon pote, mais il faut que tu rapplique. Deux types viennent d'embarquer Mathilde. Ils veulent te voir. Je crois que l'un d'eux est le mec dont tu m'as parlé hier. »

Merde ! Karine sort habillée de la salle de bain :

« - Je viens avec vous !

- Pas question. »

Elle ne sourcille pas à son opposition, elle ne le regarde même pas:

« - Mike, je viens.

- Ok. »

Thomas me regarde ahuri :

« - Tu ne vas pas la laisser venir quand même ?

- Essaye de l'en empêché. »

Karine le défi du regard :

« - Et pourquoi je ne viendrais pas ?

- Parce que ce n'est pas la place d'une...fille. »

Je regarde Thomas en grimaçant, il n'aurait pas du dire ça. Karine croise les bras sur la poitrine :

« - Mathilde est mon amie et je viens. Que ça te plaise ou non monsieur le macho. »

Un petit rire m'échappe, Thomas me regarde, vaincu :

« - Alors on fonce, dit il. »

J'enfile un jean, un tee-shirt et dévale les escaliers derrière eux.

Quand on arrive enfin au jardin des plantes, je vois Luc assis sur un banc. Il fait signe à son copain de rester prés de Mathilde et s'avance vers moi :