MIKE

Après un temps interminable de démarches administratives, on me retire enfin les menottes.   Je peux alors rejoindre mes parents qui m'attendent dans le hall.

 Maman me serre dans ses bras, ça fait vraiment du bien. J'ai du mal à croire que le cauchemar est fini. Je suis un peu déçu quand même, j'espérais que Karine serait là. Mais j'ai l'agréable surprise de la voir, elle m'attendait sur le trottoir. Elle se jette dans mes bras et je la serre fort contre moi. Je ne la remercierais jamais assez pour son soutiens et sa patience. 

je lui prends la main et ne la lâche plus, hors de question qu'elle s'éloigne de moi. 

Mon séjour en prison n'a duré que quelques semaines mais bizarrement j'ai un temps de flottement quand je rentre chez moi. Comme si je cherchais mes repères, c'est une drôle de sensation, cette ambiance douce et feutrée quelle contraste avec les cris, les résonances et le bruit des verrous de "là-bas". Je monte dans ma chambre, Karine me suis, toujours accroché au bout de mon bras.  Que c'est bon de rentrer chez soi, je ne partirais plus d'ici, c'est dans ces moments là qu'on se rends compte de la chance qu'on a. Je prend un tee-shirt propre et me dirige vers la salle de bain:

« - Tu viens?"

Assise sur mon lit elle me regarde hébétée. Je m'approche d'elle et l'attire contre moi :

« - J'avais espérer que peut-être..."

Un sourire coquin sur les lèvres je l'entraîne avec moi :

« - Tu es sur que...enfin tes parents...

- On ne leur dira pas. »

Je lui fais un petit clin d'œil et elle baisse la tête en rougissant.

Nous entrons dans la salle de bain, que je ferme à double tour derrière nous. Je me déshabille mais je remarque qu'elle n'a pas bougé d'un poil.

Elle me détaille des pieds à la tête en rougissant. sur le moment je n'ai pas percuté mais son comportement aurait du me mettre la puce à l'oreille, mon manque d'expérience en la matière y est sans doute aussi pour quelque chose. Et puis j'ai tellement envie d'elle que j'avoue ne pas cherché plus loin. 

J'entre dans la douche et allume l'eau, elle m'y rejoint, les bras tentant de cacher  du mieux qu'elle peut son intimité:

« - Tu es tellement belle Karine et tu m'as énormément manqué.

- Toi aussi tu m'as manqué. »

Je l'embrasse passionnément, l'avoir contre moi totalement nue, c'est juste génial. 

Je la plaque contre le mur de la douche, elle noue ses bras autour de mes épaules. 

Elle se cambre contre moi quand je lui couvre la gorge de baisés. Je ne savais pas si elle accepterait de venir avec moi pour cette douche en duo et encore moins si elle serait prête à faire l'amour avec moi alors c'est vrai je n'ai pas de préservatif à porter de main et très franchement, là tout de suite, c'est vraiment le dernier de mes soucis. L'entendre gémir sous mes doigts me met dans un état second, j'ai tellement envie d'elle, tellement envie de lui montrer à quel point je l'aime que je ne réfléchi pas plus quand elle ouvre les jambes pour me laisser entrer en elle. Enfin, on ne fait plus qu'un, les jambes nouées autour de ma taille, je suis entièrement en elle :

« - Je t'aime, me souffle t'elle. »

Je colle mon front contre le sien et la fixe dans les yeux :

« - Je t'aime aussi, tellement. »

Je la sens se tendre, ses jambes mes serre plus fort, sa respiration se fait haletante. Et la je ne bouge plus, je reste immobile en elle quand nous atteignons ensemble l'orgasme. 

Je me retire doucement et la serre contre moi, le temps que nous récupérions notre souffle.

Je sors de la douche et l'attire vers moi pour l'enrouler dans une serviette. Je tends le bras pour en décrocher une autre et mon regard est attiré par une traîné rouge dans le bac à douche. Mais c'est...on dirait du sang. Je mets quelques secondes à faire le rapprochement. Merde ! Karine était... :

« - Tu aurais du me dire que c'était ta première fois...."

Je me sens fautif, parce que moi de mon côté je ne me suis même pas posé la question tellement j'étais heureux d'être avec elle :

« - On n'aurait fait ça ailleurs, j'aurais été plus...enfin j'en sais rien en fait, mais j'espère ne pas avoir été trop... »

Elle pose un doigt sur mes lèvres :

« - Mike, c'était parfait. Qu'importe ou, tant que c'est avec toi. »

Je la serre fort contre moi :

« - Je t'aime Karine, comme un fou. »

Pendant qu'elle se rhabille, je rince les dernières traces de sa virginité perdu et je dois avouer que je ne suis pas peu fier d'être le premier. J'espère juste avoir été à la hauteur de ce qu'elle pouvait attendre d'une première fois.


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