XVème siècle : contexte de la création du hangeul :
La langue coréenne s'est développer oralement pendant des siècles, elle faisait partie de la famille controversée des langue altaïques. Les similitudes avec les langues japonaises ont été étudiés.
À partir du XVème siècle, sous l'influence de la Chine et du bouddhisme, des systèmes de transcription du coréen en caractères chinois appelé "hanja" en coréen, se sont développées, tel que, le Idu (이두), le Kugyol (국욜) et le Hyangchal (항찰). Quand Sejong, quatrième roi de la dynastie Yi, accéda au trône, le territoire du royaume occupé la plus grande partie de la péninsule coréenne.
Cependant, seules l'aristocratie et l'administration avait assez d'éducation pour apprendre à lire les hanja, en raison de la complexité de ce système d'écriture (plusieurs dizaines de milliers de caractères). Sejong voit dans cette situation le nœud du problème de l'illettrisme du peuple, qui, lui dire même des détracteur du hangeul, a posteriori "permet de transcrire et de lire correctement les jugements dans la langue commune" et risque de "susciter", chez ce même public de gens simple, une pléthore de plaintes et de récriminations.
Sejong s'étant entouré de savants spécialiste de divers domaines scientifiques (une tradition confuciènne d'érudition des souverains), et ayant mené avec succès plusieurs références. Il élabore le hangeul, qu'il nomme Hunmin Jongeum (훈민정음), les "sont correctes pour l'éducation du peuple". Qu'il dévoile et promulgue le 9 octobre 1446 dans l'ouvrage portant le même nom, assez cours et rédiger en chinois classique.
La nouvelle écriture rencontre des ses premiers jours une forte opposition des intellectuels qui considèrent les hanja comme la seule écriture légitime pour transcrire le coréen et la batiste plusieurs noms plus ou moins méprisant, (comme Eonmun (언문), écriture vernaculaire). Puis, plus tard, c'est au tour des gouvernements successifs d'être hostile au hangeul.
L'élaboration du Hunmin Jongeum s'est probablement fait un secret et sans l'aide de l'académie de Sejong, contrairement à ce qui a longtemps été enseigné. Les conseillers les plus conservateurs lui ont d'ailleurs fortement reproché de l'avoir inventé secrètement, sans consulter aucun savant, peut-être par peur de l'opposition des classes cultivées. Tout porte à croire qu'en matière de phonétique, aucun intellectuel du pays n'égalait est le roi Sejong. Dans l'intérêt dans ce domaine le poussera, après la divulgation du hangeul, à envoyer 13 fois ses savants consulter le grand phonéticien chinois exilé à la frontière sino-coréen.
Étant établi que Sejong avait quelques connaissances des écriture tibétaine, mongole et japonaise, elle aussi remplaçant des caractères chinois. Il est parfois suggéré qu'ils se soient inspirés des deux premières. Cependant, concernant la logique sous-jacente au tracé du hangeul, son travail est, même à présent, novateur.
XVIème - XIXème siècles : interdiction :
En 1504, le roi Yeonsangun (연신군) interdit l'usage de l'apprentissage du hangeul, après avoir été ridiculiser et critiquer en hangeul. Il bannit les documents rédigé avec cet alphabet. Un 1506, le roi Jungjong (중종) supprime le ministre de l'écriture vernaculaire. Le hangeul se perpétue ensuite grâce aux femmes et au sujet non éduqués qui n'ont pas accès aux études chinoise. À partir du XVIIème siècle, le hangeul fait naître la littérature romanesque féminine, mais reste méprisé dans les secteurs officiels du pays.
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La Corée du Sud
RandomPetit tour au pays du matin frais ! Si vous avez d'autres informations que moi que je n'ai pas noté, n'hésitez pas à les mettre en commentaire. PS : les chapitres seront plus ou moins longs selon le sujet.